Après le bassin d'Arcachon, le lac d'Hossegor dans le sud des Landes, est infecté à son tour par un norovirus. La préfecture a pris ce vendredi 5 janvier un arrêté interdisant la pêche des huîtres, leur ramassage, leur transport, leur purification, leur stockage ainsi que leur expédition et leur vente.
Nouveau coup dur pour le secteur ostréicole. Suite à des signalements de suspicions d’infection alimentaire associées à la consommation d’huîtres provenant de la zone conchylicole du lac d’Hossegor, les services de l’État ont demandé des analyses à partir de prélèvements d’échantillons.
Norovirus détecté
Dans l'attente des résultats des analyses, les professionnels, en lien avec la direction départementale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, s’étaient eux-mêmes engagés à ne pas commercialiser les huîtres produites dans le lac marin d’Hossegor.
Les résultats des analyses réalisées à la fois dans le milieu, et sur des coquillages issus de lots suspectés d’être à l’origine d’infections alimentaires, confirment une contamination des huîtres par norovirus, selon un communiqué la préfecture des Landes ce vendredi midi.
Les norovirus constituent les principaux virus de la gastro-entérite chez l’homme. En cas de présence dans le milieu aquatique, ils peuvent s’accumuler dans les coquillages, notamment les mollusques filtreurs.
Vente interdite jusqu'à nouvel ordre
En conséquence, la préfète des Landes a pris ce jour un arrêté interdisant la pêche des huîtres en provenance de cette zone, ainsi que leur ramassage, leur transport, leur purification, leur stockage, leur expédition et leur vente.
La prise d’effet de cet arrêté est immédiate. La réouverture de la zone interviendra après retour à des conditions favorables pour la santé publique.
Pendant cette période de fermeture sanitaire, les ostréiculteurs du lac d’Hossegor peuvent toutefois continuer à commercialiser sur place des huîtres saines, en provenance d’autres bassins de production dans lesquels la commercialisation de ces coquillages ne ferait pas déjà l’objet d’une mesure réglementaire d’interdiction.