Alors que la profession s'inquiète des rumeurs concernant une importation massive de foie gras en provenance des pays de l'Est, l'interprofession rappelle que ces dernières ont chuté de 30%, la Hongrie et la Bulgarie ayant été victimes , elles aussi, de la grippe aviaire.
Ce n'est pas encore le rush dans les rayons de foie gras. Mais il ne saurait tarder à l'approche des fêtes. Et dans les rayons, les clients choisissent avec soin. D'autant plus qu'une rumeur fait état d'importation massive en provenance des pays de l'Est.
Production française en baisse
Il faut dire que la production française est en baisse de 22%. La cause : les épidémies de grippe aviaire et l'abattage massif de volailles décidés par le gouvernement. Conséquence : moins de choix, et des prix souvent en hausse.Une catastrophe pour de nombreux éleveurs, qui n'est pas encore totalement derrière eux : ce samedi, des analyses sur un élevage de canards dans le Lot-et-Garonne a confirmé une infection par le virus de la grippe aviaire.
Baisse des importations
Mais ces rumeurs, si elles inquiètent en France, ne seraient pourtant pas fondées. Selon l'interprofession, malgré le contexte compliqué pour les éleveurs français, les importations sont en chute de 32% pour 2017, passant de 4 000 tonnes en 2016 à 3 000 cette année. La raison : la Hongrie et la Bulgarie, gros producteurs de foie gras, ont également été touchées par la grippe aviaire.C'est au consommateur de soutenir la production française
L'an dernier les importations avait fortement augmenté, mais elle existait déjà les années passées. "Cette importation est très mal vue du côté des producteurs et c'est normal, remarque, Marcel Saint Cricq, producteur de foie gras et membre du CIFOG, Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras. Ce foie gras n'a pas exactement les mêmes exigences en termes de production et de qualité".Le consommateur préfère un foie gras français. A titre personnel, je ne suis pas inquiet par rapport aux débouchées de la production du Sud-ouest. C'est au consommateur français de soutenir une production française
Voir le reportage de France 3 Aquitaine