Le procès de Guillaume A., s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises de Mont-de-Marsan. Ce trentenaire est jugé pour l'assassinat du compagnon de son ex petite amie ainsi que pour tentative d'assassinat sur cette dernière.
Il a écouté, sans commenter, l'exposé des faits par les deux directeurs d'enquêtes. Ce lundi, Guillaume A. comparaît devant la cour d'assises de Mont-de-Marsan pour assassinat et tentative d'assassinat. Le trentenaire est accusé d'avoir tué par balles le compagnon de son ex compagne, et d'avoir tenté de tuer son ex compagne.
Les faits remontent au 3 septembre 2017. Au petit matin, muni d'un revolver, Guillaume A. pénètre par effraction dans le domicile de son ex-compagne, quartier des Barthes, à Tarnos dans les Landes. Il aperçoit le nouveau compagnon de cette dernière, et lui tire dessus à trois reprises. La victime, décèdera à l'hôpital de Bayonne quelques heures plus tard.
Tentative d'assassinat sur son ex compagne
L'ex compagne de Guillaume A. a assisté à la scène. Elle est elle-même prise pour cible, mais Guillaume A. est à cours de munitions, ce qui, peut-être, lui assurera la vie sauve. La jeune femme reçoit un éclat de balle dans le haut du crâne. De son côté, l'accusé assure ne pas l'avoir délibérément visée, et maintient que le coup en sa direction est parti dans le feu de l'action.Guillaume A. prend alors la fuite pour se rendre chez une amie à Bayonne, où il sera interpellé par les policiers. Il reconnaît les faits avant d'être placé en détention au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan.
"Elle n'aura pas les réponses qu'elle souhaite"
Deux ans plus tard, le tireur présumé doit répondre de ses actes devant la justice, mais également devant les proches de la victime, dont son ex compagne. "Ma cliente attend des réponses, assure Me Philippe Saladin, avocat de cette dernière. Mais malheureusement, compte tenu du positionnement de Monsieur A. depuis le début de cette procédure, elle n'aura pas les réponses qu'elle souhaite"."Elle est elle-même citée en tant que partie civile pour avoir été victime d'une tentative d'assassinant que monsieur A. nie depuis le début. Il nie lui avoir tiré dessus, alors qu'on a retrouvé une balle dans le crâne de ma cliente", déplore le conseil.
Le procès doit se poursuivre devant les assises des Landes jusqu'au 13 octobre