Le producteur landais de bois et papier Gascogne, leader français de la filière bois qui emploie 2 000 salariés a annoncé mardi être parvenu à un "accord de principe" en vue d'une restructuration de sa dette et une recapitalisation.
Dans le cadre de sa recherche de solutions financières pour faire face à son endettement et ses besoins de trésorerie, la société Gascogne a annonce qu'un accord de principe a été trouvé entre l’ensemble des créanciers bancaires, fiscaux et sociaux du groupe et un consortium d’investisseurs structuré autour des sociétés landaises Biolandes Technologies et Les Dérivés Résiniques et Terpéniques (DRT), accompagnées de Bpifrance et du groupe Crédit Agricole et réuni au sein de la société Gascogne Développement (en cours de création).
Gascogne est lourdement déficitaire, avec un endettement brut de 100,4 millions d'euros en septembre, même si son chiffre d'affaires sur neuf mois, le dernier disponible, a légèrement progressé à 316,8 millions, en hausse de 0,3% par rapport à la même période de 2012.
En 2012, le producteur de bois et papier landais, dont l'actionnaire principal est Electricités et Eaux de Madagascar (EEM), avait réalisé un chiffre d'affaires de 419,7 millions d'euros.
En juillet 2012, Gascogne, dont le dossier est suivi de près par le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), avait évité de justesse le dépôt de bilan, en annonçant son intention de céder des actifs.
L’accord de principe prévoit la négociation dans les prochaines semaines d'un accord global de restructuration de la dette et la recapitalisation significative de Gascogne par Gascogne Développement, un certain nombre de points demeurant à convenir entre les parties à ce jour.
A l’issue de ces opérations, il serait mis en œuvre un plan industriel et commercial portant sur les 4 branches du groupe
(bois, papier, sacs et complexes) qui seraient conservées.
La société Gascogne a demandé la suspension de la cotation de son titre à partir du 14 janvier.