Dans le département, la décrue est lente mais inégale. Le bassin de l'Adour est aujourd'hui en première ligne. Le cours d'eau a atteint 5,5 mètres, battant le record de 99. La vigilance est de mise également dans le secteur des Gaves.
Dans le Sud-Ouest, les crues se propagent maintenant en plaine, notamment sur la Garonne marmandaise et l'Adour moyen, précise Météo-France. 3 cours d'eau sont en vigilance orange : l'Adour moyen, la Midouze et les Gaves réunis.
Arrosées par l'Adour, Pontonx et Dax connaissent ainsi un pic de crue, avec respectivement 5,25 et 5,65 m, précise la préfecture. La situation en fin de journée avec le reportage de Patrick Pannier :
Au nord de Dax, un "barrage de contention" a été installé sur une route partiellement inondée "afin d'éviter une surcharge hydraulique" sur le mur d'un commerce.
Sur la Midouze, affluent de l'Adour, le pic de crue devrait arriver mardi après-midi à Mont-de-Marsan (5 m attendus) et à Tartas (3,20).
A Mont-de-Marsan, où quatre personnes ont été évacuées mardi matin, un homme âgé a été secouru par les pompiers après s'être aventuré au volant de sa voiture sur un quai, poursuit la préfecture qui recommande de ne pas s'approcher des berges.
En outre, le secteur des gaves réunis, près de Peyrehorade, est sous surveillance après avoir été placé en milieu de matinée en vigilance orange, rejoignant ainsi l'Adour moyen et la Midouze.
Par ailleurs, en amont, une décrue "lente" s'amorçait à Saint-Sever, Aire-sur-Adour ou Grenade-sur-l'Adour, communes touchées lundi par les crues, selon la préfecture.
Dans le département, la préfecture des Landes faisait état de 135 habitations isolées mais régulièrement visitées par les pompiers ou la sécurité civile.
Une trentaine de routes, surtout des départementales restent coupées. L'alerte orange de Météo-France est valable jusqu'à demain 6h.
Le point à la mi-journée dans les Landes avec Ludivine Tachon :
A Saint-Jean-de-Lier, les élèves n'ont pas repris le chemin de l'école. Le village isolé près de Tartas a les pieds dans l'eau depuis 3 jours. Sa seule arme contre les inondations, c'est la solidarité.
St-Jean-de-Lier connaît bien ces phénomènes. Les digues sont entretenues mais le village est sacrifié au profit de villes plus importantes. sur place, le ras-le-bol commence à se faire sentir.