Le député des Landes et président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale s’oppose fermement à la réforme des retraites. Dans Dimanche en Politique, Boris Vallaud évoque aussi l'avenir de son parti après la réélection au poste de premier secrétaire d'Olivier Faure.
Il se félicite pour la mobilisation des Français contre la réforme des retraites. Mais pour Boris Vallaud, le combat continue sur le terrain politique. À partir de lundi 6 février, le texte sera examiné dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Le débat s'annonce houleux après les premières escarmouches en commission des lois cette semaine.
À cause, un trop grand nombre d'amendements restant à examiner, presque cinq mille. Le texte n'a pas pu être étudié jusqu'au bout. Le risque est identique dans l'hémicycle, car plus de vingt-mille amendements ont été déposés par les différents groupes parlementaires.
"C'est la responsabilité du gouvernement qui a fixé à seulement vingt jours le débat parlementaire", estime le député de la troisième circonscription des Landes.
Très mobilisé sur ce sujet, Boris Vallaud est fermement opposé au report de l'âge légal de soixante-deux à soixante-quatre ans : "lI n'y a pas plus injuste pour les classes moyennes et populaires. Et ce sont les femmes qui vont en payer plus le prix que les hommes. Le gouvernement n’entend pas les Français. Il doit retirer cette réforme".
Il réfute l'argument de l'urgence à réformer les régimes de retraite :"le système n'est pas en faillite". Avec vingt-six députés et apparentés, le groupe socialiste à l'Assemblée Nationale et son président veulent faire entendre leur voix.
La disparition du PS n'est pas une option.
Boris Vallaud, Député des Landesà Dimanche en politique Aquitaine
Dans Dimanche en Politique, Boris Vallaud évoque également l'avenir de son parti après le naufrage de la dernière élection présidentielle où Anne Hidalgo n'avait obtenu que 1,70 % des suffrages. Il soutient le premier secrétaire Olivier Faure, reconduit le week-end dernier à la tête du parti lors du quatre-vingtième congrès à Marseille : « il faut rassembler et faire du parti ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être, au service des classes moyennes et populaires".
Une émission présentée par Nicolas Morin (France 3 Aquitaine) avec Jefferson Desport (Sud-Ouest)
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