Le landais Alain Vidalies (PS), ministre délégué aux Relations avec le Parlement, a assuré ce mardi qu'il était " nécessaire " de répondre à la Commission européenne après ses critiques contre la politique française, qu'elle n'a pas pour rôle de " définir " la politique de la France .
Le responsable socialiste était interrogé par LCI sur la virulente polémique entre le président de la Commission José Manuel Barroso et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Ce dernier a-t-il eu raison d'accuser le leader européen d'être " le carburant du FN " ? " Il y a une situation qui est étrange ", a répondu M. Vidalies : " que M. Barroso traite de position réactionnaire le fait que l'exception culturelle soit placée hors négociation de l'accord de libre échange avec les États-Unis, ce qui est " soutenu par 14 pays européens ".
Donc M. Montebourg " n'a pas raison sur le fond en tant qu'il y aurait comme ça un lien direct " avec la montée du Front national, a poursuivi le ministre, " mais très honnêtement, répondre à M. Barroso, c'est aussi nécessaire ".
Pour lui, la commission " sort de son rôle : définir la politique de la France, ce n'est pas son rôle, elle a beaucoup à faire pour nous aider à sortir de la récession. Qu'elle le fasse ! ", a lancé l'élu des Landes.