Tauromachie : dans les Landes, la relance d'Intervilles sans vachettes, "ça n'a pas de sens"

Près de 60 ans après la première diffusion d'Intervilles, le célèbre jeu télévisé qui était absent des petits écrans depuis quelques années sera de retour à l'été 2020. Mais sans ses célèbres vachettes. Une décision qui fait polémique dans le monde de la tauromachie. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Relancer la mythique émission "Intervilles" sans vachettes, "ça n'a aucun sens", regrette Teddy Labat, éleveur au sein de la Ganaderia Labat, dans les Landes, à Saint-Vincent-de-Paul. 

C'est ici que Guy Lux, créateur et co-présentateur avec Léon Zitrone, est venu chercher ses premières vachettes en 1962, pour la première édition d'Intervilles. 

Mais pour le retour du jeu sur les écrans cet été, les vachettes ne seront pas de la partie, a annoncé la production. 

"Le concept d'Intervilles est vraiment lié aux vachettes, c'est l'essence du jeu, pour moi. C'est l'imprévu, le côté inattendu de ces animaux qui font qu'il y a tout un tas de gags, de situations humoristiques qui vont plaire au public et fait rire toute la famille", souligne Teddy Labat. "Ils vont se passer du point culminant du jeu".
 

"Pas de maltraitance animale"


Double vainqueur d'Intervilles, octuple champion de France de Course Landaise, estime que cette décision d'abandonner les vachettes au nom du respect de la condition animale est injustifiée. "Tout était pris en compte à chaque fois pour assurer le bien-être animal", argumente-t-il. "Ne laissez pas penser s'il vous plaît qu'il y ait pu avoir de la maltraitance animale, c'est totalement faux" .

Sur facebook, près de 10 000 personnes ont rejoint le groupe "Non à Intervilles sans vachettes". 


Regardez le reportage de Clément Alet et Jean-Michel Litvine : 
 

 




 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information