Si 99,3% du territoire métropolitain est couvert par le haut débit en 2014, quelques zones dites "blanches" sont toujours dépourvues de connexion Internet ou mal équipées. Une inégalité d’accès aux nouvelles technologies qu’il est néanmoins possible de pallier.
Trop peu peuplées, ces zones blanches n’étaient pas assez rentables pour les acteurs du secteur qui n’ont, par conséquent, jamais réussi à s’entendre pour les couvrir correctement. Pourtant, un programme établi par l’Arcep prévoyait pourtant un partage de la couverture de ces communes en 2G et ce dès 2003.
On peut distinguer deux types de "zones blanches", essentiellement localisées dans le milieu rural : les zones blanches ADSL qu’aucun des opérateurs nationaux ne dessert en connexion Internet haut débit, et les zones blanches en téléphonie mobile qui souffrent de l’absence de tout réseau mobile. Rappelons que les opérateurs téléphoniques devront couvrir les « zones blanches » sous peine d’amende
Il n’y aura bientôt plus de « zones blanches » en France. Ces parties du territoire national, généralement situées en zone rurale et qui ne disposent parfois même pas d’une antenne de téléphonie mobile devraient être couvertes d’ici 2016 en 2G et d’ici mi 2017 en 3G. Orange, Numericable-SFR, Bouygues Telecom et Free ont trouvé un accord pour se partager la couverture des communes et bourgs concernés. Un chantier qui devrait coûter une quarantaine de millions d’euros par an, dont 40 % seront acquittés par Orange, numéro un du secteur. Conséquence, les traditionnelles cabines téléphoniques vont peut être disparaître peu à peu.
C’est naturellement, l’Arcep, le gendarme des télécommunications, qui sera chargé de surveiller le déploiement des infrastructures des opérateurs. Cette structure a été dotée, par la loi, d’un pouvoir de sanction supplémentaire afin de punir les récalcitrants, si nécessaire.