Les listes PS et EELV fusionnent pour le second tour des régionales

La tête de liste PS Alain Rousset, arrivé en tête au premier tour (30,4%) et celle d'EELV, Françoise Coutant (5,6%) ont annoncé à la mi-journée la fusion de leurs listes, renforçant a priori les chances du président sortant d'Aquitaine d'emporter la présidence de la grande région au second tour.

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"Oui, c'est fait", a annoncé Françoise Coutant lors d'un débat sur les antennes de France 3 Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes avec les quatre premières tête de liste, en présence notamment de M. Rousset.
L'accord de fusion porte sur deux vice-présidences et 17 places éligibles pour les candidats écologistes, a précisé Françoise Coutant, élue municipale à Angoulême et actuelle vice-présidente de la Commission Permanente du conseil régional Poitou-Charentes.


Un accord dénoncé par la droite et l'extrême droite

Virginie Calmels, tête de liste d'union de la droite et du centre (Les Républicains-UDI-MoDem-CPNT), arrivée dimanche deuxième avec 27,2% des voix, a dénoncé un accord de fusion "cousu de fil blanc. C'est la politique politicienne que les gens n'ont plus envie de voir: se retrouver soudainement au lendemain du premier tour, simplement pour additionner les voix".
Le chef de file du Front national, Jacques Colombier, arrivé troisième avec 23,2% des voix, triplant quasiment son score de 2010, a dénoncé "de la petite tambouille politique".


L'arrêt du financement régional des LGV en préalable

L'accord PS-EELV s'est fait "sur une base de transition énergétique", "de lutte contre le changement climatique", et "d'appui aux transports et aux trains du quotidien", a précisé Alain Rousset, qui dimanche soir avait accédé à une condition-clef d'EELV: que le Conseil régional cesse de financer les lignes à grande vitesse, y compris bien sûr le projet de LGV Poitiers-Limoges.

"Je demeure favorable aux LGV en général", a affirmé lundi M. Rousset, qui dit avoir "rassuré" les élus PS du Limousin inquiets pour la LGV Limoges-Poitiers alors que ceux du Poitou-Charentes n'y sont pas, dans leur grande majorité, favorables.


"Mais le programme de financement des LGV est à revoir. On ne peut plus s'appuyer sur les partenariats public-privé (...) Il y aura d'autres sources de financement que celles que nous avons connues", a-t-il ajouté, évoquant trois pistes: le grand emprunt, la taxe carbone et l'Europe.

"Ce qui est incontournable pour nous, c'est que le Conseil régional cesse tout financement des LGV", s'est satisfaite Mme Coutant, bien que "pas contente" du soutien continu aux LGV de son désormais co-listier PS.

"Ce que je souhaite, c'est que ces LGV ne se fassent pas, en priorisant d'autres lignes", a ajouté Françoise Coutant.



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