Un double scrutin associé à la pandémie, les communes ont dû s'adapter pour organiser ces élections départementales et régionales. Avec plus ou moins de difficultés. Constat dans deux communes de Haute-Vienne et de Corrèze. Meuzac et Saint-Priest-de-Gimel.
L'habituel bureau de vote de la commune, c'est à la mairie, mais pour ce double scrutin associé aux distances sociales de la crise sanitaire, il a fallu voir plus grand et se rabattre sur l'espace culturel, aménagé d'un parcours fléché du bulletin à l'urne. Rien de bien compliqué pour les électeurs.
"Les changements sont quand même tout à fait surmontables. Cela fait plus d'un an qu'on est dans un cadre de pandémie, donc on est habitués à ce qu'il y ait des légères modifications et ce n'est vraiment pas traumatisant. Les choses sont organisées de manière tout à fait efficaces," explique cette électrice.
Question d'organisation, mais le plus difficile a été de trouver les assesseurs, dans cette commune qui compte seulement 11 conseillers municipaux. Alain Chastre, maire SE de Saint-Priest-de-Gimel, a fait appel aux bonnes volontés : "Nous n'avions pas assez de membres du conseil pour tenir les deux bureaux de vote. Nous avons fait appel à des habitants de la commune pour nous aider, ils ont des fonctions d'assesseurs ou de scrutateurs."
À Meuzac, en Haute-Vienne, commune un peu plus peuplée, pour les assesseurs, le compte y est, à certaines conditions, comme le précise Guy Montet, maire SE de Meuzac : "Tout le monde a prêté la main avec des périodes de vacation élargies, c'est à dire 5 heures dans la journée, pour chacun des conseillers municipaux."
Et crise oblige, un conseiller municipal est exceptionnellement chargé d'accueil. À Meuzac, il s'agit de Pascal Quintard : "Mon rôle c'est d'accueillir les gens. Comme il y a un double scrutin, de les guider et de voir si les gestes barrière sont bien respectés."
Ces conditions spéciales n'empêchent pas les électeurs de se rendre aux urnes, à Meuzac, en fin de matinée, un quart des inscrits avait voté.