Les écoliers, collégiens et lycéens retrouveront les bancs des cours jeudi. Une rentrée des classes qui voit la mise en place de nouvelles règles sanitaires. Des mesures pas toujours faciles à appliquer, selon des syndicats d'enseignants.
Alors que les écoliers, les collégiens et les lycéens ont commencé le compte à rebours des jours qui les séparent de la rentrée des classes, le rectorat de l'académie de Limoges a fait la sienne ce vendredi matin, au lendemain des annonces du Ministre de l'Education Nationale.
En couleur
Car cette année encore, la rentrée des classes et les cours suivront un protocole sanitaire strict. Décliné en code couleur. Du vert au rouge, en fonction de la circulation du virus.
Aujourd'hui, les voyants sont au jaune. Ca signifie que tous les établissements scolaires sont ouverts, mais que les élèves et le personnel doivent porter un masque, et respecter les gestes barrières. Ca veut dire aussi que les cours se font à 100% en présentiel, ce que dénoncent certains syndicats.
Mission impossible
Comment maintenir la distanciation entre les élèves et éviter le brassage dans les couloirs quand tous les élèves sont présents dans les établissements, se demande Marianne Corrèze, du SNES-FSU "les effectifs extrêmement chargés dans les classes, autour de 30 en collège et 35 en lycée, rendent beaucoup plus compliqué cette rentrée avec la menace du covid."
Cas positif
Si un cas de covid apparaît dans une classe, quand les élèves ont moins de douze ans, ils rentrent chez eux et les cours se font en distanciel pendant sept jours.
En revanche, la donne change pour les élèves plus âgés, précise Carole Drucker Godard, la rectrice de l'académie de Limoges "puisque la vaccination est possible à partir de 12 ans, nous passerons en format hybride, les élèves vaccinés resteront en classe et les élèves non vaccinés auront l'école à distance."
De nombreux enseignants se sont déjà élevés contre cette mesure car ils ne savent pas comment ils pourront assurer à la fois des cours en présentiel et à distance.
Dans le Limousin, plus de 22 000 élèves ne seront pas vaccinés à la rentrée et des parents rappellent que la vaccination n'est pas obligatoire, puisque le pass sanitaire n'est pas demandé pour aller en classe.