Fausses alertes attentat au lycée de Fumel : un lycéen reconnaît les faits et évoque "un mal-être personnel"

Le 23 et 24 novembre, le lycée de Fumel avait dû être évacué à plusieurs reprises suite à la réception de mails menaçants. Après enquête, un jeune Lot-et-garonnais a interpellé. Il a fini par reconnaître les faits dans le cadre de sa garde à vue.

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Le 23 novembre 2023, en milieu de journée, le lycée de la Cité scolaire à Fumel a dû être évacué. Un mail "annonçant qu'un individu allait se présenter dans le lycée, armé et équipé d'explosifs" avait été envoyé. "Le 24, peu avant 14 heures, le lycée recevait trois courriels successifs, menaçants ; la gendarmerie nationale intervenait à nouveau sur place aux fins de sécurisation des personnes et des biens", indique le parquet dans un communiqué.
Une enquête avait  été ouverte par le parquet d'Agen et confiée à la brigade des recherches de Villeneuve-sur-Lot.  

Garde à vue

L'enquête s'est basée le recueil d'indices, les réquisitions, les auditions de témoins et les investigations techniques. Un travail qui a permis d'identifier un suspect et de la placer en garde à vue. Il s'agit d'un mineur, âgé de plus de 16 ans et scolarisé dans le département. 

Après avoir nié dans un premier temps l'ensemble des faits reprochés, (...) le mis en cause finissait par reconnaître les faits

Parquet d'Agen

Communiqué

"Mal-être personnel et dans sa scolarité"

"Il expliquait avoir agi seul, en raison de son mal-être personnel et dans sa scolarité", précise Olivier Naboulet procureur de la République d'Agen. "Jamais condamné jusqu'alors, il comparaîtra devant le tribunal pour enfants d'Agen en février 2024". Il devra répondre d'une part de divulgation d'une information fausse, afin de faire croire à une destruction dangereuse, fait pour lequel une peine deux années d'emprisonnement et 30.000,00 € d'amende est encourue. De l'autre, pour menace de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet, fait pour lequel une peine trois années d'emprisonnement et 45.000,00 € d'amende est encourue.

Interdiction de paraître à Fumel

En attendant d'être jugé, le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à Fumel. Il fait l'objet d'une limitation de sorties avec un couvre-feu de 21 heures à 7 heures, d'une interdiction de port d'arme et de mesures éducatives et d'insertion confiées à la Protection judiciaire de la Jeunesse. 



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