Les sites de production d'Agen et du Passage d'Agen devront augmenter la cadence pour passer de 48% des volumes exportés à 60%. UPSA, premier employeur privé du département, fait face à un marché français saturé où les ventes ne progressent plus.
17 000 comprimés produits à l'heure, 332 millions de boîtes par an ... les 25 chaînes de fabrication et de conditionnement des usines lot-et-garonnaises d'UPSA tournent actuellement à 80% de leur possibilité. L'objectif est d'atteindre les 90% sans recrutement supplémentaire et après la suppression d'une centaine de postes en 2015.Le groupe pharmaceutique aquitain, propriété de l'américain BMS (Bristol Myers Squibb) depuis 1994, va devoir optimiser ses outils pour gagner en productivité et atteindre l'objectif affiché : réaliser non plus 48%, mais 60% du chiffre d'affaire à l'export à l'horizon 2021.
Ce développement à l'international devrait en partie être tiré par le marché russe selon la direction qui affiche une progression de ses ventes de 8% en 2017 grâce notamment au marché étranger.
Le site historique d'Agen restera l'implantation principale. Depuis 1995, BMS assure y investir près de 15 millions d'euros par an, soit un total de 334 millions d'euros investis en 22 ans.
1312 personnes travaillent dans les deux unités de production et le pôle "recherche et développement" lot-et-garonnais. UPSA est ainsi le premier employeur privé du département. Par ailleurs, on estime à 3500 le nombre d'emplois générés par la sous-traitance.
Les laboratoires UPSA ont été fondés en 1935 par le docteur Camille Bru, l'inventeur du médicament effervescent.