La semaine des semences paysannes s'achève. Le réseau semences paysannes dont les artisans semenciers, militent pour la conservation de leurs propres graines. Un droit mal vu par les multinationales semencières qui voient là un manque à gagner.
Les semences paysannes sont aujourd'hui menacées d'interdiction définitive par de nouvelles évolutions réglementaires françaises et européennes. Certains agriculteurs revendiquent le droit de ressemer ses propres graines. Exemple avec un jeune fermier de Saint-Etienne-de-Fougères en Lot et Garonne, qui cultive ses propres semences fermières.
Le reportage de Jean-Michel Daguenet et Mickaël Hahn
intervention de :
- Aurélien Barbot - Artisan semencier
- Patrick de Kochko - paysan bio, coordinateur du Réseau Semences Paysannes
Le Réseau Semences Paysannes
Ce réseau est constitué en France de 76 structures dont 3 en Lot-et-Garonne, toutes impliquées dans des initiatives de promotion et de défense de la biodiversité cultivée et des savoir-faire associés.L'intérêt des semences paysannes par rapport aux variétés Hybrides
Elles s'adaptent au terroir au fil du temps contrairement aux variétés hybrides. qui sont sélectionnées pour une agriculture intensive, avec une pression phytosanitaire très importante.Elles garantissent l'autonomie face aux semenciers et permettent l' économie de l'achat des semences.
Elles apportent une certaine satisfaction pour l'agriculteur de semer des semences qu'il a lui même sélectionné et s'approprier ainsi progressivement une variété.