Le TGV Paris-Toulouse percute une voiture : le trafic interrompu, des centaines de passagers en galère

Le TGV Toulouse-Paris a percuté une voiture à hauteur de Sainte-Bazeille en Lot-et-Garonne. Le conducteur de la voiture s'en est sorti in extremis. La circulation des trains sur la ligne est momentanément interrompue en ce début de week-end.

Un accident ferroviaire s'est produit sur la commune de Beaupuy à la limite de Sainte-Bazeille près de Marmande, un peu avant 16 heures. Le train, un TGV Ouigo qui faisait le trajet Toulouse-Paris via Bordeaux, a heurté une voiture qui s'était, pour une raison encore inconnue, engagée sur le passage à niveau. Le conducteur a pu effectuer, in extremis, une marche arrière qui lui a sauvé la vie. Le train n'a finalement heurté que l'avant du véhicule.

Les pompiers indiquent que l'homme "est parvenu à s'extraire de son véhicule avant la collision". Quand ils l'ont pris en charge, il ne souffrait "d'aucune blessure physique", mais, choqué, il "a été transporté vers l'hôpital de Marmande". 

De son côté, le chauffeur du train, également choqué par l'accident, a été pris en charge et va être relevé dans les heures qui viennent, comme le veut la procédure de la SNCF dans ce genre d'événement. Les sapeurs-pompiers avec la SNCF ont dû sécuriser la zone d'intervention.

890 passagers en attente de train

À bord du train, d'après la SNCF, se trouvaient ce vendredi après-midi 890 passagers. Personne n'a été blessé. Vers 16h30, la circulation était toujours interrompue entre Langon et Marmande. Le train est toujours immobilisé sur la voie. D'après les pompiers, "la SNCF procède à l'ensemble des vérifications techniques de la rame avant sa remise en route".

De son côté, la SNCF précise que les passagers qui étaient à bord du Oui-Go sont dans l'attente d'un nouveau train comme d'un autre chauffeur. La circulation ne devrait pas reprendre avant 19 heures ce vendredi soir même si le délai de rétablissement de la circulation n'est pas encore précisé. "Des retards et des suppressions sont à prévoir".

À la gare de Bordeaux, c'est plutôt un vendredi noir qui s'annonce à la gare de Bordeaux pour les départs en week-end. Déjà, vers 17 heures, de nombreux passagers tentaient de s'informer sur les panneaux d'affichage.

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