Les parents d'un bébé mort-né à l’hôpital de Marmande-Tonneins portent plainte

Les parents d'un bébé mort-né à l'hôpital de Talence-Monneins (Chic-MT) portent plainte contre l'hôpital, auquel ils reprochent des défaillances dans le suivi de la mère sur le point d'accoucher.
 

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Le petit Amir est né lundi 17 septembre, peu avant 9 heures lundi matin. Sans vie. Le triste épilogue d'une semaine agitée, ponctuée de plusieurs aller-retour entre Fauguerolle, où résident ses parents,  et l'hôpital de Marmande-Tonneins (Chic-MT).


Selon le récit du couple, Samira L, en fin de grossesse, se présente une première fois à l'hôpital jeudi 13 septembre. Elle signale avoir perdu les eaux et ressentir des contractions. Après l'avoir examinée, une sage-femme lui assure que la poche n'a pas rompu et la renvoie chez elle.

 

Plus de liquide amniotique

Deux jours plus tard, samedi 15 septembre, la mère du bébé à naître se représente à l'hôpital, où, toujours selon le couple, on constate que la poche des eaux était vide de tout liquide amniotique. Samira L, en souffrance,  demande à voir un obstétricien, en vain. Après une nuit sur place, elle est à nouveau renvoyée à son domicile le dimanche matin.


Lundi 20 septembre, elle se représente à l'hôpital, "à six heures du matin, dilatée à 9. Elle souffre et perd du sang", précise l'avocat du couple Me Dupin.
"On lui a posé un monitoring, puis on a vu un problème et on le lui a enlevé, sans rien lui dire", poursuit l'avocat.  Deux heures plus tard, Samira L.  accouchera d'un bébé mort-né.

 

Absence d'empathie


Depuis, Samira L. est toujours hospitalisée. Le corps du bébé doit être autopsié. Mais le couple est livré à lui-même, déplore l'avocat, qui dénonce l'absence d'empathie  de l'hôpital. "Quand mon client a cherché à comprendre, il a rappelé que l'hôpital avait renvoyé sa femme chez eux sans même voir un médecin. Ses interlocuteurs ont commencé par mettre sa parole en doute", déplore-t-il. 

On lui a d'abord dit qu'il ne s'était pas présenté à l'hôpital. Heureusement il avait gardé les bons d'entrée et de sortie".
 


Si l'hôpital avait reconnu ses défaillances, je ne suis pas sûr que mes clients auraient porté plainte. Là, ils se retrouvent face à mur.



La réponse de l'hôpital

Contacté, Philippe Meyer, le directeur du Chic-MT, se dit "sincèrement peiné par ce qui est arrivé. Nous avons comme les parents, besoin de comprendre nous aussi".
Il refuse néanmoins de s'exprimer alors qu'une enquête administrative et une enquête pénale sont en cours.

Face aux accusations des jeunes parents, il assure qu'ils ont rencontré "des médecins et des sages-femmes à plusieurs reprises depuis la naissance".

 

Ils vont rencontrer officiellement la direction de l'hôpital la semaine prochaine, parce que leur avocat l'a demandé, mais je n'aurai pas plus de choses à leur apporter.




 
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