La chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne est désormais à la tête de cet abattoir, le seul du département. Son offre de reprise avait été acceptée le 7 décembre dernier alors que l'usine était en liquidation judiciaire. Au grand soulagement des éleveurs.
Première décision du nouveau gérant, stipulée dans l'offre de reprise : l'activité négoce est supprimée. Seuls les vingt salariés occupés à l'abattage des bêtes sont conservés. Les quinze autres voient leurs postes disparaître.
Deuxième décision : l'investissement de 500 000 euros dans la rénovation du site. La toiture sera refaite et la chaîne d'abattage mise aux normes dès l'an prochain.
La chambre d'agriculture se réjouit d'avoir pu conserver le rite de l'abattage hallal qui représente 75% de l'activité de l'abattoir ainsi que l'agrément pour l'abattage des bêtes élevées en culture biologique. Les services vétérinaires ont validé la poursuite de ces deux services.
Les éleveurs du département, qui redoutaient de voir disparaître cet outil de travail, n'auront donc pas à envoyer leurs bêtes vers la Dordogne ou la Gironde pour les faire abattre. Une économie précieuse puisqu'au delà de 75km de route, ils ont l'obligation de faire appel à un transporteur spécialisé.
Regardez le reportage de Jean-Michel Daguenet et Benoît-Pierre Morin :