L'affaire révélée en 2014 avait abouti au procès de Marie-France Auchier en juillet dernier. Plus d'une centaine de chiens et de chats avait été saisis dans son élevage artisanal, souffrant de conditions d'élevage déplorables près de Bergerac en Dordogne.
Ce sont en tout 122 chiens et chats qui avaient été saisis à l'élevage de la Chatterie du Prince de Gala à Ribagnac près de Bergerac entre 2014 et 2015 et confiés à l'association One Voice. L'affaire concernait également un élevage complice à Villeneuve-sur-Lot, où avaient été dissimulés d'autres animaux.
Des animaux de race qui y étaient "élevés" pour se reproduire et revendus plusieurs centaines d'euros. Mais élevés dans des conditions d'hygiène et d'espace déplorables. Des caravanes servaient parfois de chenil. Les animaux étaient soignés empiriquement et pucés frauduleusement, parfois avec des puces récupérées sur d'autres animaux morts.
Les services de santé animale et des associations s'étaient émus de la situation. Mais en dépit d'une interdiction préfectorale d'exercer prononcée en 2013, elle avait délibérément continué son activité en 2014.
Un ensemble de faits qui avaient abouti à un procès qui s'est ouvert le 3 juillet dernier.
L'éleveuse vient d'être condamnée à un an de prison avec sursis et à l'interdiction d'exercer la profession pendant 5 ans. Elle devra également verser 800 €uros et rembourser à l'association One Voice la prise en charge des animaux saisis. Elle doit par ailleurs verser 800 €uros à la SPA et 600 €uros à l'association Stéphane Lamart.
Parallèlement, le vétérinaire Jean-Louis Pertuit qui avait délivré de fausses attestations prouvant la bonne santé de certains de ces animaux a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende.