Au printemps, les dégâts provoqués par ces gelées sont plus fréquents mais moins graves que ceux d’hiver pour la viabilité des souches. Il faut dire que la vigne est assez sensible dès l'apparition des jeunes feuilles qui sont riches en eau.
Le gel est particulièrement critique à l’heure où les vignes voient leus bourgeons s'ouvrir. Les jeunes pousses peuvent geler à partir de -2 à -3°C alors qu'en situation plus sèche avec un degré d'humidité de <60%, elles peuvent résister à -4 voire -5°C. Ces gelées n'entraînent jamais la mort de la vigne même si elles peuvent détruire la récolte.
Les méthodes directes de protection contre le gel sont relativement efficaces :
Les bougies et les chaufferettes permettent de réchauffer l'air avec une certaine efficacité jusqu'à -4 à -5°C, et de limiter la perte de chaleur du sol par rayonnement. Elles sont à réserver uniquement aux petites surfaces
L'aspersion d'eau : cette technique consiste à arroser la vigne sans interruption pendant la période critique, à l'aide d'asperseurs disposés tous les 15 à 20 m, afin que la température des bourgeons et des organes herbacés ne descende pas en dessous de 0°C.
Le brassage d'air : Il s’agit de remplacer la couche d’air froid qui est au contact de la culture par la couche d’air plus chaud qui se trouve plus haut.