La mobilisation des surveillants de prison continue dix jours après le début du mouvement. Vivonne, Saint-Martin-de-Ré, Rochefort, Saintes, Angoulême : tous protestent contre leurs conditions de travail et le manque de sécurité. Les forces de l'ordre ont dû évacuer les établissements bloqués.
Au centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne, une soixantaine de surveillants bloquaient l'entrée depuis 6h ce matin à l'appel de l'intersyndicale Ufap-Fo-Cgt.
Des gardiens ont aussi bloqué l'entrée de la Centrale de Saint-Martin-de-Ré.
En réponse, les forces de l'ordre ont procédé à des évacuations musclées, comme à la prison de Vivonne ou à celle d'Angoulême.
— Élodie Gérard (@F3ElodieGerard) 22 janvier 2018
Les revendications des manifestants sont claires: "avoir plus de moyens pour travailler dans de meilleures conditions", explique Cédric Bert, du syndicat UFAP-UNSA justice. Sans quoi, impossible de garantir la sécurité des surveillants :
Le simple fait de ne pas avoir de caméras dans tous les secteurs, c'est une faute, c'est une mise en danger de tous ceux qui travaillent dans les établissements.
Sans attendre l'issue des négociations à Paris, les gardiens de la prison de Vivonne ont voté en faveur du maintien du blocage. Il reprendra dès demain matin. En France, plus de 90 établissements pénitentiaires ont été totalement ou partiellement bloqués ce lundi.