Primaire de la droite : les dernières infos

Le premier tour de la primaire de la droite aura lieu ce dimanche. Alain Juppé a reçu le soutien de Jean-Louis Debré alors que le fantôme de Kadhafi vient hanter Nicolas Sarkozy et  que Bruno Le Maire veut monter le son.

Le fait du jour : Debré soutient Juppé


L'ex-président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré a choisi de soutenir le maire de Bordeaux. Il l'a confirmé ce mardi dans une interview, après avoir assisté lundi soir à son meeting au Zénith de Paris.
"La France est à un tournant après un quinquennat bling-bling (...) et un deuxième quinquennat totalement raté. La France doit se reprendre", a-t-il déclaré.
"Nous avons besoin d'un président qui rassemble, qui redonne à l'État une autorité qu'il a perdue. Et je pense qu'aujourd'hui, dans le panorama de ceux qui se présentent, à droite comme à gauche - à gauche, on ne sait pas encore - c'est Alain Juppé qui a le meilleur profil, l'autorité, la dignité, l'expérience pour remettre la France dans le droit chemin", a poursuivi M. Debré, qui fut ministre de l'Intérieur du gouvernement Juppé (1995-1997).

Le chiraquien a par ailleurs révélé qu'il avait voté pour François Hollande en 2012. Une information qui risque de ravir le camp Sarkozy, qui a déjà largement critiqué Alain Juppé pour son alliance avec François Bayrou.

La phrase du jour : Copé attaque "l'imposture" Fillon


Jean-François Copé a déclaré sur France 2: "Nicolas Sarkozy comme François Fillon, ils ont gouverné la France ensemble. Quand je vois François Fillon donner le sentiment qu'il n'était pas là pendant le quinquennat précédent, qu'il va faire tout à fait différemment, comment le croire? C'est cela la marque de l'ambiguïté, et c'est de cela dont il faut sortir (...) Cette ambiguïté est, à mon sens, une imposture."


Le sondage du jour : Fillon poursuit son ascension


François Fillon enregistre une forte progression dans les intentions de vote pour le premier tour, selon un nouveau sondage publié mardi. En deux semaines, le candidat a gagné 8 points à 20%, selon cette enquête Ifop-Fiducial, confirmant ainsi une hausse observée dans de précédentes études d'opinion.
Il reste toutefois à distance du duo Juppé-Sarkozy, qui perdent respectivement 4 points à 33% et 1 point à 30%. A cinq jours du premier tour, l'écart se resserre entre les deux favoris. En queue de peloton, on retrouve Bruno Le Maire à 8% (-3), suivi de Jean-François Copé à 4% (+1), Nathalie Kosciusko-Morizet à 3% (=) et Jean-Frédéric Poisson à 2% (-1).

Au second tour, Alain Juppé est toujours donné systématiquement gagnant face à Nicolas Sarkozy, avec 58% à 59% des intentions de vote, contre 41% à 42% à l'ex-chef de l'État.


L'invité du jour: le fantôme Kadhafi


L'homme d'affaires Ziad Takieddine s'invite dans la campagne de Nicolas Sarkozy. Dans un entretien diffusé mardi par Mediapart, il affirme avoir remis à l'ex-président et à son camp cinq millions d'euros en espèces provenant du régime Kadhafi.
Entre novembre 2006 et début 2007, "j'ai transporté (...) un total de 5 millions d'euros" dans des valises, lors de trois voyages, a assuré l'homme d'affaires franco-libanais, qui avait déjà accusé Nicolas Sarkozy d'avoir perçu des fonds libyens lors de la campagne présidentielle de 2007.


Les échos du jour :  Le Maire veut monter le son


"Il faut monter le volume!", a déclaré Bruno Le Maire dans un entretien au Figaro. "Et (c'est) ce que je compte faire dans cette dernière semaine de campagne pour dire que le projet que nous portons, ce fameux +contrat présidentiel+, est porteur d'un espoir. (...) Il y a une bataille à gagner et je peux la gagner! Rien n'est figé, tout est ouvert."
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