200 commerçants et habitants du petit Bayonne manifestent contre l'insécurité dans leur quartier

Après l'agression d'un des leurs dans la nuit du 22 au 23 juillet, le collectif Kasu kasu ostalariak kexu (les cafetiers en colère) appelaient à un rassemblement mercredi soir pour dénoncer la recrudescence de la violence dans le quartier du petit Bayonne.

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« Nos rues, nos places, nos terrasses ne sont plus sécurisées »

Sur l'esplanade Roland Barthes à Bayonne, ils sont entre 200 et 250 commerçants et riverains du quartier le Petit Bayonne. Ils ne se sentent plus en sécurité dans leur quartier. Ils se sont rassemblés ce mercredi soir  pour dénoncer vols, agressions, racket, tapages nocturnes ou encore trafic de drogue.

 

 

La semaine dernière, un cafetier a été roué de coups et une jeune femme agressée sexuellement.

 

 

Xina Dulong, est le Porte-parole du  "Collectif cafetiers et restaurateurs en colère"

On a l’impression que certains sont venus faire leur saison eux aussi. Quand on voit comment le deal a grossi en quelques semaines. Ce n’est pas des acteurs locaux ! Là, on a franchi un pas dans la violence quand même, dans les agressions sexistes. Ça, c’est le gros point noir.

Les habitants du quartier disent assister de plus en plus à des scènes de violence. Ils vivent dans la crainte, une fois la nuit tombée. Comme Emmanuelle : 
 

En quinze jours, il n’y a pas eu un soir où il n’y a pas eu une bagarre. Mais pas juste des gens qui ont un peu trop bu. Il y a des gens qui se  cherchent, qui se retrouvent ? Il y a des voitures qui foncent sur les gens. Je n’ai jamais vu ça. Ça fait des années que j’habite là.

Delphine exprime le même sentiment de peur.

Je fais en sorte d’être rentrée au maximum à minuit chez moi. Je fais en sorte de ne pas rentrée seule. Ce n’est pas normal. C’est un quartier  où il y a de la joie de vivre. Là, il n’y a plus du tout de joie.

Eric habite juste à coté du petit Bayonne et constante les mêmes nuisances : 

Des préparations de fêtes de jeunes sur des parkings dans des voitures avec musique à bloc. Ils sortent les déchets des voitures. Ils partent sur le petit Bayonne. On les retrouve à deux heures du matin à sonner à tous les interphones des immeubles.

Les manifestants ont regretté l’absence d’élus. Ils réclament des renforts policiers dans le quartier. 

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