Une autopsie doit être réalisée, a ajouté le procureur de Mont-de-Marsan Olivier Janson dans un communiqué, précisant que l'homme bénéficiait d'un suivi médical en prison pour "diverses pathologies".
Quid du procès ?
Sa mort met un terme à la perspective d'un procès sur cette attaque, même si "l'enquête va continuer", soulignait-on au parquet.
Des experts avaient jugé que l'homme souffrait d'une "altération partielle de son discernement", mais sa responsabilité pénale était restée engagée.
Il avait été mis en examen, notamment pour "tentative d'assassinats, de destruction de bien par un moyen dangereux pour les personnes commis en raison de la race ou de la religion".
Attaque contre la mosquée de Bayonne : le tireur suspecté est décédé
28 octobre 2019 : un homme attaque la mosquée de Bayonne
Les faits remontent au 28 octobre. L'octogénaire avait tenté d'incendier la mosquée de Bayonne en mettant le feu à la porte.
Surpris, il avait sorti son arme et tiré sur deux septuagénaires, les blessant grièvement, avant d'incendier un véhicule puis de s'enfuir en voiture et d'être rattrapé par les forces de l'ordre.
Ses voisins dans un village des Landes le présentaient comme un homme "avec des obsessions", au verbe "parfois assez violent".
Né à Meknès au Maroc en septembre 1935, avec un père légionnaire à Aubagne, il avait été candidat sous l'étiquette Front national aux élections départementales de 2015.