Agression du chauffeur de bus à Bayonne : la convention pour sécuriser le réseau a été signée

Trois semaines après l'agression mortelle de Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne, une convention a été signée ce jeudi. Elle permettra à la police nationale de géolocaliser les bus pour intervenir rapidement en cas de problème. 

La signature a eu lieu ce jeudi matin à la sous-préfecture de Bayonne. Un moment très officiel qui a rassemblé le Préfet des Pyrénées-Atlantiques, les maires de Bayonne, Anglet et Biarritz, le syndicat des mobilités Pays basque-Adour et la société Kéolis. 

 


Philippe Monguillot a été agressé le 5 juillet dernier alors qu'il demandait à des usagers de porter le masque. Roué de coups, il est resté en état de mort cérébrale avant que sa famille ne le laisse partir cinq jours plus tard. Ce drame a beaucoup ému la population mais aussi le milieu politique. La réponse n'a pas tardé. Ce document signé ce jeudi prévoit plusieurs mesures.  

Les bus du réseau de transport Chronoplus seront gélocalisés et la police nationale pourra savoir en temps réel où ils se situent. Elle pourra également entendre les discussions des chauffeurs pour intervenir rapidement en cas de besoins. 

  Au micro de l'équipe de France 3 Euskal Herri, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Eric Spitz expliquait ce matin : 
 

"Nous allons pouvoir écouter H24, les conversations des chauffeurs de bus et pour chacun d'eux, la police  pourra intervenir extrêmement rapidement alors qu'avant, c'était un appel au 17".



Depuis l'agression de leur confrère, les conducteurs avaient obtenu la présence d'agents de sécurité à bord de tous les bus. La convention renforce, en plus, le rôle de la police nationale comme le précise Pierre-Marie Ditte, le directeur du réseau de bus Kéolis Côte basque-Adour : 
 

Ce sont des opérations conjointes qui seront organisées mais il y aura aussi la possibilité pour tout policier d'utiliser librement le réseau et de pouvoir agir, même en civil à l'intérieur des bus. 

Interrogés, les usagers adhèrent comme cette cliente, rassurée : 
"On s'aperçoit que partout, il y a des agressions. C'est rassurant pour les usagers". 

La convention prévoit enfin un suivi hebdomadaire des agressions et les sanctions judiciaires rapides. 

 

 
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