Plus de 24 heures après que Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse (Haute-Garonne), a assuré que l'un de ses conseillers municipaux Samir Hajije a été agressé lors d'une conférence à la Bourse de Travail, le parquet classe la plainte sans suites. La CGT, visée par la plainte et hébergeuse de cette conférence, s'en satisfait.
Moins de deux jours après l'affirmation d'une agression sur Samir Hajije, élu de Toulouse, le parquet de Toulouse classe la plainte de ce dernier sans suites, dimanche 24 novembre.
"Nous regrettons que cet individu ait abusé le maire de Toulouse" indique la CGT
C'est ce que confirme cet après-midi la CGT de Haute-Garonne - visée par cette plainte - dans un communiqué. "L'enquête de la Police et l'analyse du parquet confirment la version de la CGT" amorce le syndicat. "Il n'a été victime d'aucune agression. Nous regrettons que cet individu ait abusé le maire de Toulouse pour l'inciter à s'en prendre à la CGT."
Un conseiller municipal "violemment tabassé" lors d'une conférence selon la mairie, plusieurs élus s'insurgent et condamnent cette violence https://t.co/lQIbh8NgOC pic.twitter.com/3cqlYAfU5v
— France 3 Occitanie (@F3Occitanie) November 23, 2024
Pourtant, dès la fin de soirée de vendredi, Jean-Luc Moudenc a affirmé haut et fort que Samir Hajije a été victime d'une agression sur X.
Lors d'une conférence à la Bourse du Travail, dans laquelle cet élu s'est rendu, l'édile a décrit des faits de violence. Il a évoqué "une mise en danger de la vie d’un élu de la République et de mon équipe municipale". Son message a été repris par de nombreux élus de la ville, s'insurgeant eux-aussi contre ces faits avancés.
"Dès lundi, nous prendrons contact avec Jean-Luc Moudenc pour l'inviter à la Bourse du Travail et assurer les Toulousains de notre volonté commune de continuer à faire vivre le débat démocratique" conclut la CGT dans son communiqué.