L'enquête n'est pas terminée d'après le Parquet donc les gardes à vue sont prolongées. Les cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de dégradations à l'issue de la manifestation des "Gilets Jaunes" à Bayonne samedi 2 février.
Le rassemblement à Bayonne était bruyant samedi soir mais sans heurts. Il a réuni environ 700 personnes, dont beaucoup de Béarnais qui avaient fait le déplacement.
C'est en fin de cortège, vers 22 heures, que des dégradations ont été commises.
Le commissariat pris pour cible
Une quinzaine de personnes, ne portant pas le gilet jaune, le visage couvert, s'en est pris à un symbole. L'appel au calme, lancé par des gilets jaunes, n'y a rien fait.
L'entrée du commissarait a été caillassée, taggée, les caméras de surveillance cassées.
D'après la police, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Il s'agirait de personnes âgées de 15 à 43 ans, originaires de Tarbes, du Gers et de Bayonne. Ils seraient connus des services de renseignements territoriaux comm" appartenant à l'ultra-gauche. "
Ils ne devraient pas être jugés ce lundi en comparution immédiate. Contacté ce lundi matin, le Parquet de Bayonne évoque plutôt mercredi.
Le syndicat de police " unité SGP police " des Pyrénées-Atlantiques "demande que tout soit mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces actes et que des peines exemplaires soient prononcées."
Le syndicat signale à l'occasion le travail en sous-effectif dans ce contexte : " La présence de casseurs dans cette manifestation met en exergue, une nouvelle fois, toute la dangerosité du métier de policier. "
Ecoutez la réaction de Patrice Peyruqueou Secrétaire départemental Adjoint Unité Sgp Police 64 ►
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Patrice Peyruqueou
Secrétaire départemental Adjoint
Unité Sgp Police 64