Une cinquantaine de salariés de l'hôpital de Bayonne se sont mobilisés ce mardi 2 juin à midi à l'appel de la CGT et du PCF pour protester contre la casse de l'hôpital public et pour réclamer des moyens supplémentaires.
Après les applaudissements, place à la colère. Pour marquer le début de cette deuxième phase de déconfinement, une partie du personnel s'est mobilisée ce mardi 2 juin devant l'entrée du centre hospitalier de la côte basque dans le cadre des « mardis de la colère ». Cette opération doit se renouveler chaque mardi jusqu'au 16 juin, date d'une manifestation nationale.
Les salariés dénoncent le contenu du plan massif pour l'hôpital du ministre de la santé Olivier Véran, estimant que la casse de l'hôpital public continue au bénéfice du secteur privé.
Selon eux, la crise sanitaire du Covid-19 a mis en lumière les carences du service public de la santé mais le gouvernement ne change pas de cap en poursuivant le sous-financement des hôpitaux.
Les hospitaliers veulent être reconnus et rémunérés à leur juste valeur et exigent des moyens humains et matériels pour pouvoir exercer en toute sécurité.
« Le devoir de tous les agents de la fonction publique hospitalière est de soigner la population, quoi qu'il en coûte. Le service public doit rester le fleuron de la France, seul bastion contre les crises sanitaires et financières», estiment-ils dans un communiqué distribué à la presse.
Concrètement, les principales revendications sont une hausse de salaire de 300 euros pour tous, de meilleures évolutions de carrières, des embauches, des investissements dans le matériel et des réouvertures de lits.
Leurs voix se feront à nouveau entendre mardi prochain ainsi que le 16 juin pour la manifestation nationale qui se déroulera un peu partout en France.