“C’est une revanche.” Atteinte de malaises à répétition, elle se prépare aux championnats du monde d'Iron Man

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Léa Charenton vient de terminer son premier Iron Man à 21 ans.
Ne jamais baisser les bras. Léa Charenton en a fait sa devise. À 21 ans, la jeune femme vient de terminer son premier Iron Man. Un exploit pour cette habitante d'Arbonne, atteinte de malaises à répétition. ©France 3 Euskal Herri

Ne jamais baisser les bras ! Léa Charenton en a fait sa devise. À 21 ans, la jeune femme vient de terminer son premier Iron Man. Un exploit pour cette habitante d'Arbonne, atteinte de malaises à répétition.

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Derrière ses lunettes de soleil, le casque vissé sur la tête, Léa Charenton, originaire d'Arbonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, s’entraîne encore et toujours. Elle vient pourtant de rentrer de son premier Iron man, un triathlon extrême, composé de 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course à pied. 

Hypersensibilité du nerf vague

Sur les vidéos de son exploit, rien ne la distingue des autres participants. Pourtant, Léa Charenton souffre, depuis l’adolescence, de malaises à répétition. Sa pathologie sera diagnostiquée en 2021 : elle est atteinte d’hypersensibilité au nerf vague.

“Ça m’a donné encore plus la niaque pour me remettre à fond au triathlon”, explique Léa Charenton qui s’était fixée l’objectif de réaliser un Iron Man avant ses 25 ans. “Je l’ai fait à 21”, sourit la jeune femme.

Si Léa décroche même la première place dans sa catégorie des 18-24 ans, elle ne veut pas en rester là. Licenciée à l’Aviron Bayonnais Triathlon, elle se prépare désormais pour le championnat du monde d’Iron Man, organisé à Nice.

“J’essaie de m’adapter. Il y a des semaines compliquées avec une grosse fatigue qui va s’accumuler. Alors avec mon coach, on adapte les séances pour éviter les malaises qui arrivent surtout lors de grandes fatigues”, détaille Léa Charenton.

"Émotionnellement, c'est puissant"

“C’est une revanche”, pour la jeune femme, qu’elle partage volontiers avec sa famille, encore stupéfaite de ses exploits. “On est surpris par les capacités de notre fille. Émotionnellement, c’est puissant”, explique son père, sourire aux lèvres et larme à peine dissimulée au coin de l’œil.

Gérer sa maladie, tout en maintenant des exigences sportives de haut niveau, le défi de Léa s’annonce encore une fois important. Elle rêve de décrocher une nouvelle médaille à Nice, le 22 septembre 2024. 

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