L’Aviron s’est offert une victoire méritée en finale du championnat de France de PRO D2. « Je suis apaisé », a avoué Yannick Bru le manager général de Bayonne. Le pilier de Mont-de-Marsan, battu 49 à 20, a avoué que son club avait été « dépassé par les évènements ».

« C’est cruel » (Victor Laval, Stade Montois)

Le pilier montois, est plein de regrets. "Je suis triste", a-t-il concédé. "On finit une saison magnifique. Et on connaît un gros échec devant Bayonne, qui a été meilleur que nous. C'est cruel. On a été dépassés par les événements. On a fait des fautes que l'on n'avait jamais faites dans la saison. Le stade, l'ambiance, l'expérience de Bayonne tout ça peut expliquer notre match. On était pourtant confiant au regard de l'état d'esprit. Je n'ai jamais connu un tel esprit. On n'a pas réussi à concrétiser en début de seconde période. On doit se remobiliser pour le match d'accession. On doit tourner la page et avancer."  

"Il y a une division d'écart" (Patrick Milhet, manager du Stade Montois)

Patrick Milhet (manager de Mont-de-Marsan, battu 49-20 par Bayonne en finale de Pro D2). "On a été pris sur tous les secteurs par une belle équipe de Bayonne", a-t-il regretté. "On a subi les phases collision. Je n'ai pas retrouvé notre équipe dans l'agressivité défensive. Il y a une division d'écart. On n'était pas à la hauteur pour faire un beau match. On était dans le cadre que l'on avait fixé, mais on ne l'a pas fait fonctionner dans l'intensité souhaitée. On a regardé jouer Bayonne. On ne l'a pas non plus mis en danger. Quand on donne des billes à une équipe aussi complète, on ne pouvait pas rivaliser. Bayonne avait envie de gagner le bouclier, il l'a fait. Germain (Gaëtan, arrière de l'Aviron Bayonnais, ndlr) est un joueur qui est habitué aux grands matches. Les grands joueurs sont présents sur les grands rendez-vous. On a vu un grand Germain. Le paquet d'avants adverses nous a mis aussi en difficulté. Je pensais être en vacances, il nous reste une semaine. J'ai de la peine pour ce groupe qui a créé une belle alchimie. Cela a fait notre force toute la saison."

Bayonne "a abordé ce match avec beaucoup de sérénité" (Jean Monribot, 3e ligne Aviron Bayonnais)

"On a l'impression de planer », sourit le joueur. « La victoire s'est dessinée assez vite en seconde période. J'avais déjà vécu une finale devant Aurillac, où j'avais ressenti une telle sérénité. Quand on joue une finale et que l'on sait que rien ne peut nous arriver, on apprécie à sa pleine mesure. On a vu les Montois baisser la tête. On a construit ce match. On a respecté le plan de jeu. On a beaucoup travaillé sur le besoin de ne pas se mettre de pression. On a abordé ce match avec beaucoup de sérénité et de sourire. Cela a été une force. La défaite dans le derby, l'an passé (match de barrage devant Biarritz, ndlr), nous a servi. On était redevable après la défaite devant Biarritz. On l'avait tous dans un coin de la tête. On n'avait pas crevé l'abcès en début de saison. On en a bavé tout au long de la saison. On voulait arriver aux deux ultimes marches avec beaucoup de confiance. On a fait preuve de beaucoup de détermination. On est payé aujourd'hui. Quand on a débuté la saison, le maître mot était l'humilité. Le staff a bâti cette équipe sur le travail et l'humilité."  

« Je suis apaisé » (Yannick Bru, manager général de Bayonne)

"Je suis à l'image des leaders de l'équipe. Je suis apaisé. On était en conflit avec nous-mêmes depuis un an. On s'est tous apaisé (…). Il fallait gagner, on l'a fait. Je suis très fier du groupe. Je suis content d'avoir croisé un gars comme Mariano (Galarza, nldr). Pourtant, j'ai tout entendu au cours de la saison, mais je souhaite une belle soirée à ces gens-là. Je suis content d'avoir atteint la cible (…). C'est une revanche collective. C'est un club à part par la passion qu'il véhicule. La fin de saison passée a été injuste pour nous. Nous avons obtenu dix victoires et 46 points et pourtant au bout du bout, on est éliminés à la suite de la série de pénalités. Aujourd’hui, «Je suis apaisé. J'ai envie de profiter avec le groupe. Je n'ai pas été toujours le plus rigolo, mais je savais que l'on devait être rigoureux. Je connaissais l'ADN des joueurs. On a tenu nos engagements. Quand on fait ça, cela mérite d'être fêté. Quand on fait une connerie, on doit l'assumer avec les copains. Il y a un an, je pleurais de rage. Je ne me sentais pas au niveau. Aujourd'hui, je quitte les mecs et je suis content de les quitter sur ce moment de plaisir."

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