Après la mobilisation nationale du 19 janvier, l'intersyndicale reste unie contre la réforme des retraites. Les huit organisations appellent à un nouveau rassemblement à Bayonne ce 31 janvier.
Fortes des manifestations très suivies le 19 janvier dernier, les organisations syndicales continuent de mobiliser les travailleurs comme les plus jeunes pour qu'ils descendent une nouvelle fois dans la rue ce mardi 31 janvier.
"Il y aura du monde parce que nous faisons tout pour qu'il y en ait. Et nous avons des retours de collègues, de travailleurs, de citoyens, de retraités, de jeunes, qui viendront", assure Fabienne Bordenave. La secrétaire départementale UNSA rappelle que le mouvement a rassemblé également des personnes qui manifestaient pour la première fois le 19 janvier.
Une réforme "injuste et non nécessaire"
Pour ces organisations, au nombre de huit, cette réforme reste "injuste et non nécessaire". Qu'il s'agisse des 1200 euros, comme de l'âge réel de départ à la retraite.
Elles avancent plusieurs arguments et estiment que le 1200 euros bruts qui seraient reversés aux salariés les plus précaires, ne seraient pas un progrès social. "Une étude a été faite : les 1200 euros ne représentent qu'une centaine de personnes en France seulement," maintient Hervé Larrouquère Secrétaire général FO 64.
Cela existe déjà, puisqu'il y a une loi, qui a été votée, mais jamais appliquée. Elle prévoyait , comme le prévoit Macron là, que les petites retraites seraient portées à hauteur de 85 % du SMIC.
Hervé Larrouquère Secrétaire général FO 64.France 3 Pau Sud Aquitaine
Quant à l'âge moyen de départ réel à la retraite, il ne serait pas de 65 ans, mais plutôt 62 ans en Europe poursuivent les syndicats. "Les personnes partent avec une décôte, mais qui est fixée par à rapport à la durée de cotisation. Pour rappel, en Espagne, cette durée n'est que de 37,5 ans contre 42 pour nous aujourd'hui, et 43 plus tard", avance Mercedes Graciet Secrétaire générale CFDT Pays Basque. Tous espèrent que la jeunesse sera dans les rues à leur côté ce mardi 31 janvier.
Ecoutez les explications de Stéphanie Deschamps et Sandrine Estrade.