Une trentaine de parents et d'enseignants d'ikastolas (écoles en langue basque) ont passé une seconde nuit au local du PS de Bayonne qu'ils occupent depuis mercredi soir.
Le local du PS à Bayonne est occupé pour la troisième journée consécutive par des parents et enseignants d'ikastolas (écoles en langue basque).
Ils dénonçent le refus opposé par la sous-préfecture à de bloquer la construction d'une extension de l'ikastola d'Hendaye situé sur un terrain communal.
Colette Capdevielle, députée PS qui s'est entretenue jeudi soir avec les occupants, leur a proposé une médiation parlementaire.
"J'ai proposé une médiation avec l'ensemble des parlementaires du Pays basque dans les locaux de l'Assemblée nationale à Paris, le 26 juillet au plus tard, avec les représentants des ministères concernés"
Munis de sacs de couchage, ces manifestants sont arrivés le mercredi 3 juillet vers 17H15, le porte-parole de Seaska, la fédération des parents d'élèves des ikastolas, déclarant au permanent sur place qu'ils venaient "occuper les locaux", l'incitant à "faire remonter l'information" et à faire savoir "qu'ils étaient décidés à rester là jusqu'à avoir une réponse au problème". Sur leur banderole, on lisait "Une loi pour les écoles immersives!".
Hur Gorostiaga, président de Seaska a déclaré :
"Nous voulons une réponse de François Hollande (...). Nous lui demandons comme il l'avait promis lors de sa campagne une loi pour les écoles immersives"
Le reportage de René Garat et Rémi Poissonier
La Fédération des ikastolas rappelle que les 30 ikastolas, scolarisant au Pays Basque français plus de 3.000 élèves, bénéficient généralement de financements publics via des montages administratifs, et seraient menacées de fermeture si on leur appliquait la loi Falloux à la lettre.