Il s'agirait d'un migrant disparu le 12 mars dernier alors qu'il tentait de traverser la Bidassoa à la nage vers la France.
Le corps sans vie d'une personne, dont tout semble indiquer qu'il s'agit d'un migrant disparu le 12 mars, a été retrouvé dans la Bidassoa, le fleuve séparant l'Espagne et la France, ont indiqué les autorités espagnoles jeudi.
Selon les premiers éléments, tout semble indiquer qu'il s'agit de ce migrant mais cela reste encore à confirmer.
une porte-parole de la Garde civile espagnoleAgence France-Presse
Le corps a été retrouvé mercredi "dans une zone proche du lieu de disparition", a indiqué la préfecture du Pays basque espagnol (nord) dans un communiqué.
Ce migrant avait disparu le 12 mars "quand il tentait de traverser (la Bidassoa) à la nage vers la France" et la ville frontalière d'Hendaye (sud-ouest), a rappelé la préfecture. Une opération de recherche franco-espagnole avait alors été lancée, sans succès.
La corps "présentait un haut niveau de décomposition", a précisé la Garde civile qui a entamé la procédure d'identification.
Prise de risque
Face à la hausse des contrôles à la frontière franco-espagnole, les migrants prennent de plus en plus de risques pour entrer en France.
L'an dernier, trois migrants, dont un Ivoirien et un Guinéen, se sont noyés dans la Bidassoa et en octobre, trois Algériens sont morts percutés par un train à Ciboure, à quelques kilomètres de la frontière.
En 2021, le nombre de non-admissions à la frontière franco-espagnole dans le département des Pyrénées-Atlantiques a plus que doublé par rapport à 2020 (13.164 contre 5.976, +120%), selon la préfecture.
Parmi ces migrants, plus de la moitié sont originaires de pays du Maghreb, et un tiers de pays francophones d'Afrique subsaharienne (Mali, Guinée, Côte d'Ivoire, Sénégal), selon les autorités françaises.