Pays basque : les recherches pour retrouver un migrant dans la Bidassoa ont été interrompues

Les recherchent conjointes avec l'Espagne ont tenté de retrouver dans les eaux de la Bidassoa, le corps du migrant disparu ce 12 mars. • © France 3 Aquitaine

Écrit par C.B.

Publié le 13/03/2022 à 16h55 Mis à jour le 13/03/2022 à 17h05

Ce 13 mars, les secouristes et plongeurs tentaient de retrouver un migrant dans le cours de la Bidassoa, le fleuve qui sépare l'Espagne de la France, au Pays basque. Les recherches n'ont rien donné et ont été interrompues à 14 heures. Le maire d'Hendaye demandent que des mesures soient prises pour éviter ces drames.

Les recherches conjointes des deux côtés de la frontière n'ont pas permis de trouver quoi que ce soit qui permette de confirmer ou d'infirmer la noyade du migrant porté disparu ce 12 mars.

D'après nos confrères de Naiz, le site d'informations basque espagnol, trois migrants auraient tenté la traversée de la Bidassoa samedi 12 mars, à Biriatou. Mais seuls deux d'entre eux y seraient parvenus.

L'alerte a été donnée à 18 heures, samedi côté français. Les recherches ont été interrompues pendant la nuit et ont repris ce dimanche matin jusqu'en début d'après-midi. Aucun corps n'a été trouvé mais il est également possible que la personne ait réussi à traverser mais qu'on n'en sache rien.

Le maire d'Hendaye, Kotte Ecenarro, déplore cette situation. "Il faudrait mettre en cohérence les actes administratifs, les contrôles aux frontières, avec ce principe de fraternité auquel tous les Français, tous les Basques aspirent. Aujourd'hui, donc, tendons la main. Je suis très peiné, encore une fois, très choqué par le fait que des jeunes et moins jeunes puissent mourir en franchissant cette Bidassoa qui nous unit, nous et les villes d'Irun et Hondarribia, la France et l'Espagne, et le Pays basque en général (...) Nous (élus, NDLR), devons être des facilitateurs et interpeller les Etats, l'Europe, pour que des moyens soient mis de manière à ce que de tels événements ne se produisent plus".

Ce n'est pas la première fois que des drames, dénoncés par les associations, se produisent ces derniers temps. L'an dernier, il y a eu trois noyades mais également trois autres personnes percutées par un train.

Face à une frontière plus "hermétique", les migrants, n'hésitent pas à risquer leur vie notamment dans cette traversée mais aussi par des voies dangereuses de montagne ou sur les voies ferrées, pour passer en France.

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