Ce samedi, Biarritz accueillait la deuxième Red Bull Ocean Rescue. La compétition de sauvetage côtier, pratique en vogue dans la région, a réuni plus de 5 000 spectateurs.
Pas de course au ralenti, bouée sous le bras. L’Ocean Rescue ressemble plus aux douze travaux d’Hercule. Ce samedi, 26 participants internationaux ont bouclé un parcours de 5,4 km entre la Grande Plage et le Vieux-Port de Biarritz, dans des conditions assez rudes : malgré le soleil, l’eau n’était qu’à 10 degrés et la houle affichait 2 m.
Cinq sports en un
Au menu, de la natation, mais aussi du paddle board, de la course à pied, des escaliers, du kayak, et même du saut de falaise. Au moment de franchir la ligne d’arrivée, la joie se mêle, sur les visages, à l’épuisement.
C’était dur, surtout les escaliers, mais je suis très content. On ne peut pas exceller dans chaque pratique, mais il faut faire un peu de tout correctement.
David Buil Sanz, Gagnant Finale homme de la compétition
Repousser ses limites pour aller chercher la victoire : David Buil décroche la première place, pour la seconde fois. Une victoire aussi pour Ellie McCloy, qui termine le parcours en moins de 52 minutes.
Deux locaux se hisseront aussi dans les premières places : Alan Legall, originaire d’Hossegor et Thais Delrieux, une Biarrote de 21 ans.
"On a eu de grosses conditions, même avec la marée haute, les vagues et le courant étaient assez puissants. C’était difficile de repartir sur chaque section, mais quel soulagement de passer la ligne d’arrivée et d’être à la maison !", explique la jeune biarrote.
10 000 pratiquants
Ce sport, importé en France dans les années 90 est directement inspiré du métier de sauveteur, à quelques détails près.
Là, il n’y a pas de personnes à aller sauver, mais les recommandations physiques sont quasiment celles nécessaires pour les professionnels. Il faut être endurant, connaître l’océan et avoir de la puissance pour passer les vagues.
Anthony Mazzer, directeur sportif de la Red Bull Ocean Rescue
En France, le sauvetage côtier compte 10 000 pratiquants. Une pratique qui a le vent en poupe : la France, est le troisième meilleur pays dans la discipline, après l’Australie et la Nouvelle-Zélande.