Ils restent chez eux, ils sont rassurés.

Société
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"Soulagé", "enfin", "nécessaire", "la bonne décision"... ce sont les mots de ces confinés dans l'agglomération paloise. Leur quotidien a pris une tournure difficilement imaginable il y a encore quelques jours et pourtant ils remercient les autorités d'avoir agi de la sorte.

J'attendais avec impatience
Depuis lundi, Jean-Baptiste ne fait plus la route entre Pau où il réside et Tarbes où il travaille pour Enedis. Il est désormais en chômage partiel, le télétravail n'a pas été mis en place dans son service. Le frigo est plein à rabord mais ces derniers achats mardi matin dans une grande surface paloise se sont déroulés dans une ambiance compliquée : "personne ne respectait les distances préconisées alors depuis le début du confinement je me sens soulagé. Je suivais de près l'avancée de l'épidémie en Italie puis en Espagne et j'attendais avec impatience que nous prenions cette décision difficile mais indispensable".
 


Enfin!
Professeur d'éco-gestion en télétravail, le confinement ne coupe pas Raphaël du contact avec ses étudiants de BTS. Les outils du lycée permettent de continuer les cours à distance, l'enseignant palois ne voit pas ses élèves mais ses élèves le voient et peuvent lui poser des questions par tchat. "La semaine dernière en cours je n'étais plus rassuré. En classe, nous étions 30 et les élèves ne suivaient pas les consignes des gestes barrières, certains toussaient. Alors quand le confinement est devenu la règle j'ai poussé un gros ENFIN en lettres capitales!"
 


Une nécessité
Nicolas vit à Billère mais étant originaire de Nancy, il suivait de près la montée de l'épidémie dans le Grand Est. Dans son secteur, l'immobilier, tout est désormais à l'arrêt. Ses loisirs, tennis, paddle, aussi. Mais ce papa de 3 filles s'est mis dans la peau du professeur pour organiser l'école à la maison. "Le confinement c'était une nécessité et on doit tous jouer le jeu au maximum. C'est notre protection"

La bonne décision
Palois d'origine et professeur de musique dans un conservatoire parisien, Camille va vivre ses prochaines semaines confiné en Béarn, dans la maison qu'il a récemment acquise. Il était à Pau la semaine dernière pour raison personnelle et devait reprendre son activité parisienne lundi. "Dans cette maison, j'ai le strict minimum une table, un lit, un peu de vaisselle, mais comme mon établissement est fermé et que je peux faire du télétravail, j'ai préféré rester ici que rentrer dans mon 25 mètres carrés parisien. Ce confinement, il le faut, c'est la bonne décision. "
 

Je vais bricoler chez moi, planter un potager, discuter avec mes voisins chacun depuis son coin de jardin. A mon avis, après cette expérience de confinement, à l'inverse de l'exode rural du siècle passé, nous connaîtrons certainement un exode urbain



 
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