Une nouvelle classification décidée dans la réforme de la PAC leur supprime la prime qui leur était versée. Un manque à gagner de plusieurs milliers d'euros pour chacun de ces éleveurs. Ils comptent faire appel à la nouvelle grande région pour leur venir en aide.
Ces primes pour l'agriculture de haute montagne sont versées aux exploitations situées au dessus de 1000 mètres d'altitude. Elles permettent entre autre d'acheter du fourrage pour l'hiver et de pallier à toutes les contraintes liées au travail agricole en altitude.
La nouvelle réglementation rattache les domaines agricoles à leur village. Les exploitations situées dans des zones plus élevées se retrouvent donc pénalisées. C'est le cas de Pascal Puyau-Breau, éléveur à Accous : "ici c'est un hameau du village d'Accous situé à 400 m d'altitude, mais ici on est à 1000 mètres. Avec cette reclassification ils prennent en compte l'altitude des mairies donc ici on perd notre prime" se désole t-il. "Alors qu'en face, le village de Lescun qui a sa mairie sur place, lui, resterait en zone de haute-montagne".
Sur les 250 fermes des Pyrénées-Atlantiques, 103 sont concernées par ce problème. La FDSEA cherche à trouver des solutions pour faire face à ce manque à gagner de plusieurs milliers d'euros pour ces agriculteurs.
Regardez le reportage de François Busson et Benoît Bracot :