La chute d'activité est fortement ressentie dans les boutiques du centre ville de la cité paloise. La faute aux travaux disent certains, pas que répondent d'autres commerçants. Mais le malaise est bien là et la mairie tente de trouver des solutions.
Voilà des années que les commerçants sombrent dans la morosité à Pau, comme dans d'autres villes où le centre souffre. A Pau, un collectif de commerçants portent ce malaise.
Sophie Laurençot a un commerce de prêt à porter. Depuis 6 mois, les nouvelles sont mauvaises : 30 % de son chiffre d'affaires en moins estime-t-elle.
Pointées du doigt par ce collectif : les difficultés d'accès au centre ville liées aux travaux. Pour palier, ils demandent la gratuité des parkings 1 heure par jour et le samedi après-midi,Si ça continue à ce rythme, ça va finir par être très difficile, j'ai une salarié à mi-temps. J'espère pouvoir la garder...
Dider Gaget, membre du collectif des commerçants espére ainsi convaincre les habitants hors de la ville de venir jusqu'au centre pour faire leurs courses.
Alexandre Zimmerman représente l'association Pau-commerces, fait lui le constat d'une évolution des habitudes de consommation :On ne veut pas la gratuité à vie, mais le temps des travaux. Ici, les gens ne veulent pas mettre 20 minutes ou 30 pour accéder au centre ville, on n'est pas à Bordeaux !
La ville de Pau est interpellée par le collectif de commerçants qui ressent ce malaise. Mais la gratuité des parkings est jugée trop coûteuse par la municipalité qui envisage plutôt d'améliorer l'animation du centre ville.On a un changement de comportement de nos clients, on a internet en face qui travaill e7*/7 24/2 qui est un concurrent direct et sur Pau on est en travaux.
Geneviève Pédetour, adjointe en charge du commerce, planche sur le centre ville de demain.
Car c'est toute la vie du coeur des villes qu'il faut revoir après des changements profonds orchestrés depuis une trentaine d'années à Pau comme dans les villes qui ont évolué selon ce modèle : développement des zones commerciales en périphérie et logements privilégiés en dehors des centres.On travaille pour voir ce que l'on va répartir en fonction de l'habitat, du commerce du stationnement, rien n'est figé, on travaille tous ensemble.