Marc Mariée, l'avocat général dans le procès de Nicolas Bonnemaison, a requis cinq ans d'emprisonnment avec sursis.
Le parquet général s'est limité mardi à requérir cinq ans d'emprisonnement assortis d'un sursis possible pour l'urgentiste de Bayonne Nicolas
Bonnemaison, poursuivi pour "l'empoisonnement" de sept patients en fin de vie.
Marc Mariée, représentant l'accusation, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques à Pau, a reconnu que Nicolas Bonnemaison n'avait pas voulu assassiner ses patients :
Votre volonté n'était pas de faire le mal (...) mais pour faire le bien, au regard de la loi, vous avez fait le mal"
L'avocat général n'a pas assorti ses réquisitions d'une demande d'interdiction d'exercer la profession de médecin pour Nicolas Bonnemaison, qui risque d'un point de vue légal, la réclusion criminelle à perpétuité.