Un dernier soutien de poids pour Nicolas Bonnemaison ce matin au dixième jour du procès devant les assises de Pau. Le docteur Frédéric Chaussoy, qui avait en 2003 aidé Vincent Humbert à mourir, n'admet pas que l'on puisse voir l'urgentiste bayonnais en assassin.
C'est un soutien important qu'a reçu Nicolas Bonnemaison ce matin à la barre des Assises de Pau. Frédéric Chaussoy, le médecin qui avait aidé Vincent Humbert à mourir en 2003, a plaidé pour son confrère. Il a notamment rappelé que Nicolas Bonnemaison avait oeuvré pour la dignité de ses patients, tout comme lui l'avait fait il y a un peu plus de 10 ans avec Vincent.
Non-lieu en 2006
Il a aussi souligné que, mis en examen pour empoisonnement, il a bénéficié d'un non-lieu en février 2006. Frédéric Chaussoy aimerait que son histoire serve d'exemple et aide Nicolas Bonnemaison.Je me sentais totalement solidaire. L'un est renvoyé aux assises, l'autre a bénéficié d'un non-lieu. C'est pour ça que je me devais d'être là aujourd'hui."
L'audience a repris en début d'après-midi avec le réquisitoire de l'avocat général, Marc Mariée. Les plaidoiries de la défense suivront.
Le verdict est attendu demain.
Reportage de Sabrina Corrieri et Christian Etchegaray