Un suspect avoue avoir voulu voler le téléphone portable d'Alexandre Junca

C'est une grande avancée dans l'enquête du meurtre du jeune adolescent palois, trois ans après les horribles faits. Ce cinquième suspect dans l'affaire, interpellé mercredi, a reconnu avoir abordé Alexandre et lui avoir demandé son téléphone portable. Il a été mis en examen jeudi soir et écroué.

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Ce nouveau suspect, Christophe Camy, était jusqu'alors considéré comme témoin assisté pour non-dénonciation de crime dans cette affaire.

Christophe Camy, un marginal d'une trentaine d'années et proche des autres suspects, avait déclaré qu'il n'était pas présent au moment du drame. Mais ses deux alibis sont revenus sur leurs déclarations cette semaine. Interpellé mercredi et longuement interrogé pendant sa garde à vue, il a fini par avouer que c'est lui qui a abordé le jeune adolescent le soir du 4 juin 2011. 

 Il a été mis en examen pour "assassinat avec actes de torture et de barbarie" et "séquestration en bande organisée d'un mineur de moins de quinze ans", les mêmes chefs que pour les quatre autres suspects, selon le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller.

Après cette mauvaise rencontre entre Alexandre et Christophe Camy, une altercation aurait alors eu lieu et le principal suspect, Mickaël Baehrel, un autre marginal de 28 ans, aurait asséné des coups de marteau au jeune garçon.

Selon Mickaël Baehrel, qui a reconnu en avril avoir frappé l'adolescent avec un marteau parce qu'il avait "la rage", Christophe Camy aurait lui aussi frappé le jeune, ce qu'il nie, a relaté le procureur, ajoutant que ce point restait à "éclaircir".

Ecoutez les explications d'Elise Daycart



Parallèlement, trois personnes, proches de Claude Ducos, l'un des cinq mis en examen, avaient été placées en garde à vue mardi, avant d'être relâchées sans poursuites mercredi.

Claude Ducos, un retraité de 75 ans qui aurait entretenu des relations avec Mickaël Baerhel, est soupçonné de l'avoir aidé à se défaire du corps d'Alexandre.

Le collégien avait disparu dans la soirée du 4 juin 2011, près de chez son père, dans le centre de Pau. Son corps démembré avait été retrouvé en plusieurs étapes, d'abord un fémur en juin 2011, puis le reste du cadavre en octobre de la même année, sous une digue provisoire édifiée sur la rivière traversant la ville.

Des incertitudes subsistent notamment sur les auteurs exacts du découpage du corps. Des traces laissées par deux personnes auraient été retrouvées sur le corps, avait précisé Jean-Christophe Muller en annonçant ces trois gardes à vue. 

Outre MM. Baerhel, Ducos et Camy, Fatima Ennajah, 48 ans, ex-compagne du principal suspect, et Mike Bonnet, un marginal de 30 ans sont également mis en examen.

Une reconstitution du crime aura lieu dans la nuit du 16 au 17 juin.



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