Michel Pélieu, président PRG du Conseil Général des Hautes Pyrénées milite pour une région "Sud Pyrénées"
Alain Rousset avait bien crû qu'on allait laisser sa région tranquille... En effet, le projet initial de découpage territorial du gouvernement prévoyait de ne pas toucher à l'Aquitaine. Mais vendredi 4 juillet dernier, patatras : le sénat vote un amendement de suppression de l'article 1 du projet, le gouvernement doit repartir à sa planche à dessin pour rendre une nouvelle copie. Un vote du Sénat qui n'a pas complètement surpris, même si sur le papier la majorité de la deuxième chambre de la République est encore à gauche. En effet, c'est le groupe RDSE, majoritairement constitué de membres du Parti Radical de Gauche, qui a voté contre le projet du gouvernement. Un PRG très opposé à cette réforme territoriale et qui, sur son site, n'hésite pas à dire que "cette réforme est menée sans cohérence quand elle n’est pas une succession de contradictions".
Il faut dire que la réforme prévoit entre autres la disparition des départements, ce qui est loin de faire les affaires du PRG, qui verrait disparaître ses deux bastions historiques des Hautes Pyrénées et du Tarn et Garonne, seules assemblées de la République où il est majoritaire. Et dans les Hautes Pyrénées, justement, le ton monte : alors que le gouvernement présentait la seconde mouture de sa nouvelle carte des régions prévoyant un rattachement du Limousin à l'Aquitaine, le président du Conseil Général Michel Pélieu, lui, faisait sa propre contre-proposition : rapprocher Aquitaine et Midi-Pyrénées, et donc Bigorre et Béarn...