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La mairie entretient le secret sur l'identité des repreneurs du Biarritz Olympique

Il y a quelques semaines, Jean-Baptiste Aldigé, président du Biarritz Olympique Rugby annonçait son désengagement prochain, tout comme celui des propriétaires, la famille Gave.

Après l’échec de la piste de stade menant à Saint-Sébastien et à Anoeta, les hommes forts du club veulent passer la main. À quelques semaines de la fin de saison, l’objectif est de trouver un repreneur pour assurer la pérennité d’un club historique, fondé il y a plus de 110 ans, et sur le toit de l’hexagone au début des années 2000 avec trois titres de champion de France à la clé (2002, 2005, 2006). Tandis que le président actuel ne souhaite pas communiquer, la mairie semble avoir trouvé le repreneur idéal. Si l’identité est tenue secret défense, les élus disent travailler en ce moment même sur ce dossier d’avenir.

Nous prenons avec sérieux la situation actuelle, car il s’agit de l’ancrage territorial. La maire a fait ce qu’elle avait à faire. Elle est allée chercher, elle a trouvé des repreneurs qui eux-mêmes sont au travail aujourd’hui pour palier cette nouvelle situation de la SASP BOPB.

Xavier Delanne

Adjoint à la mairie de Biarritz, en charge des clubs sportifs professionnels et des loisirs

Des supporters soulagés

Pour certains supporters, l’idée de voir le club repris est une annonce salvatrice : “ça fait six ans que ça se passe mal, qu’il y a de l’incompréhension. Enfin, partez. On a une direction qui ne respecte pas les valeurs du club depuis qu’elle est arrivée, qui les salit, qui les souille. Donc cette lutte, elle est là, défendre ce qui nous est cher, ce qui nous a fait aimer ce club” confie Nathan Cardet, membre du groupe de supporters Miarritzeko Mutilak.

Soso Puleoto en soutien de la direction actuelle 

Si la gouvernance du club ne fait pas l’unanimité, certains tiennent à la soutenir. C’est le cas de Soso Puleoto, ancien joueur du club, plusieurs fois champion de France. Aujourd’hui restaurateur à quelques dizaines de mètres du Stade Aguilera, il espère une passation en douceur : “La situation m'attriste. Je remercie la famille Gave. Ce sont des gens qui ont mis de l’argent, ils ont fait ça pour nous. Il y a cinq ans, s’ils n’avaient pas été là, nous serions en Fédérale, et c’était fini”. 

La pérennité du club se joue aussi sur le terrain 

En parallèle de l’extra-sportif, l’avenir du club se joue aussi sur le rectangle vert. 12ᵉ de Pro D2, le Biarritz Olympique compte seulement trois points d'avance sur Montauban, actuel barragiste. Le maintien du club au deuxième échelon du rugby français est loin d'être acquis à sept rencontres de l’épilogue du championnat. Prochain rendez-vous, le vendredi 29 mars, avec un déplacement à Béziers (2ᵉ). 

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