Si Paris obtient l'organisation des Jeux Olympiques 2024, certaines épreuves pourraient se dérouler en région. Biarritz, Hossegor et Lacanau se sont portées volontaires pour accueillir les JO de surf.
Les JO 2024, c'est en très bonne voie pour Paris. Ce lundi, la ville de Los Angeles s'est retirée de la course au profit d'une candidature pour 2028. La voie est donc libre pour Paris et les Jeux de 2024.
Si le CIO choisit bien Paris, désormais seule candidate, comme ville hôte pour les JO 2024, certains événements sportifs pourraient se dérouler en région. Notamment le surf, qui ne sera une discipline olympique qu'à partir de 2020 et les JO de Tokyo.
Pour accueillir ces compétitions, les villes de Biarritz, Lacanau et Hossegor se sont tout naturellement portées volontaires. Toutes sont des spots de surf réputés, mais Biarritz part tout de même avec un avantage pour avoir organisé en mai dernier les Championnats du monde de surf.
La partie n'est cependant pas gagnée : il faut encore attendre 2020 pour confirmer le surf comme discipline olympique. Par ailleurs, un projet de vague artificielle serait à l'étude, pour conduire les JO de surf depuis Paris. C'est ce qu'indique le président de la Fédération française de surf Jean-Luc Arassus. Invité du 12/13 de France 3 Aquitaine ce mercredi 2 août, il déclarait :
"Pour l'instant, la fédération internationale, qui est quand même très déterminante dans le choix du site, a prôné le milieu naturel, qui reste très important. Un des critères de la performance en surf reste la lecture du milieu. Ce serait quand même un peu réducteur de la positionner sur une vague artificielle, bien qu'aujourd'hui les technologies sont de plus en plus performantes."
Selon lui, la Nouvelle-Aquitaine reste une candidate très sérieuse : "On peut quand même se baser sur la qualité des vagues, [...] la Nouvelle-Aquitaine est en pôle position au niveau du territoire national."
Le président de la FFS souligne qu'une vague artificielle pourraît être nécessaire dans tous les cas : "Les dossiers qui seront retenus et très sérieux seront ceux qui pourront prévoir une situation de repli, avec une vague artificielle proche d'un site naturel."
Tout comme le co-président du Comité de candidature de Paris, le triple champion olympique Tony Estanguet, Jean-Luc Arassus tempère : "La décision sera prise le 13 septembre à Lima, il y a quand même un vote de l'ensemble des élus du Comité international olympique."
Encore un peu de patience !
► Jean-Luc Arassus, président de la Fédération française de surf, était l'invité du 12/13 de France 3 Aquitaine. Écoutez-le :
► Revoir le reportage d'Andde Irosbehere et Sandrine Estrade :