Réputé insubmersible, le 420 est la référence en matière de dériveur. Les plus grands navigateurs ont fait leurs premiers armes à son bord. Le petit voilier est né il y a 60 ans déjà, au Pays basque, à Socoa plus exactement. Un anniversaire célébré lors d'une régate ce dernier week-end d'octobre à Saint Jean de Luz.
Le soleil ne sera pas de la partie. Qu'importe, tant qu'il y a du vent ! Car la moindre brise marine fait tendre les bouts et gonfler la voile de l'embarcation. Le 420, c'est la simplicité mais aussi l'efficacité. Une coque légère et lestée qui sait glisser sur l'eau.
Ce dernier week-end d'octobre, cette régate est en fait un voyage dans le temps. Car c'est en 1958, à quelques encablures, dans ce petit port de Socoa que tout a commencé. Deux moniteurs de l'école de voile cherchent alors à améliorer les bateaux dont se servent leurs élèves pour s'entraîner. Ils inventent alors le 420.
"La vraie révolution du 420 c'est que ce sont quasiment les premiers bateaux en plastique (...) beaucoup plus légers", explique Vincent Dewitte, duYacht Club basque. "Ce qui a fait sa réputation, c'est qu'il était à la fois très solide et insubmersible. Donc, quand il chavirait, on pouvait très facilement le remettre à l'endroit et il se vidait tout seul".
Fans de 420
Une belle histoire et un hommage du Yacht Club basque le temps d'une course. Des régatiers sont même venus d'Espagne, d'Angleterre et d'autres coins de France. Du plus jeune aux plus âgés, ils sont fans du petit bateau.
On compterait plus de 57 000 modèles de ce bateau fabriqués à travers le monde. De quoi donner envie d'apprendre et de partager l'une de nos passions françaises, celle d'apprivoiser le vent et l'océan.