C'est un phénomène qui s'étend à toute la France. De plus en plus de guichets SNCF ferment le rideau, face à une baisse de leur rentabilité. Au Pays basque, ce jeudi 1er décembre, les voix se sont élevées en protestation.
Au Pays basque, trois gares majeures sont concernées : Hendaye, Saint-Jean-de-Luz, et Biarritz. Mais aussi l'ensemble des guichets du réseau TER. À compter de janvier 2017, les rideaux des points de vente de ces gares devront restés fermés les week-ends, et tourner en horaires réduits pendant la semaine. En cause : la baisse de leur rentabilité, selon la SNCF.
En effet, face à internet et aux distributeurs automatiques, difficile pour eux de faire le poids. Après l'annonce de cette mesure, 70 agents SNCF se sont mobilisés, ce jeudi 1er décembre, pour faire entendre leur mécontentement. Vendredi 2, une mobilisation des voyageurs est également annoncée.
Pour la CGT, à terme, cette mesure conduira à une suppression totale des guichets de vente. Une disparition qui n'est pas envisageable pour les employés, notamment Sylvie Saboy, agent de réserve :
Quand il y a des trains qui sont supprimés, ou qui sont en retard, aux guichets on arrive à faire des replacement dans les trains suivants, pour donner quand même un service minimum aux clients. Guichets fermés, tant pis pour toi", souligne l'employée.
En France, ce phénomène est de plus en plus répandu. Partout, les guichets se ferment et la SNCF invoque leur manque de rentabilité.