Covid-19 : voici les nouvelles mesures du plan rouge dans les Pyrénées-Atlantiques

A partir de lundi, de nouvelles mesures seront appliquées pour lutter contre la propagation du virus. "Ces mesures sont limitées pour l'instant mais les contrôles seront renforcés et les sanctions durcies" annonce le préfet. Les détails dans l'article

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Vendredi, le conseil de défense a placé 42 départements en "vulnérabilité élevée" face à la circulation du virus dont les Pyrénées-Atlantiques désormais en zone rouge. Eric Spitz, le préfet du département, a annoncé samedi matin, lors d'une conférence de presse, une série de mesures " limitées" pour l'instant mais qui pourront être renforcées si besoin selon l'évolution de la situation sanitaire mais aussi des comportements. Ces mesures prendront effet à partir de lundi 14 septembre.

►Extension du périmètre port du masque obligatoire 

Le port du masque sera obligatoire dans le centre-ville des communes d'Hendaye, Saint Pierre d'Irube et Boucau. Il était déjà obligatoire dans plusieurs communes du département : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidard, Ciboure, Espelette, Guéthary, Pau, Oloron Sainte-Marie, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-Pied-de-Port et Salies-de-Béarn.

Le masque sera également obligatoire aux abords des enceintes sportives, des établissements d'enseignement secondaire, dans les vide-greniers et les brocantes. Le non-respect du port du masque sera sanctionné par une amende de 135 euros et de 1 500 euros en cas de récidive dans les 15 jours.


► Mesures dans le milieu du sport amateur et professionnel

La surveillance du milieu sportif va être accrue particulièrement dans les clubs de rugby amateurs. Le préfet a opté pour la fermeture des buvettes et des Club House "pour éviter les troisièmes mi-temps". Les vestiaires resteront ouverts à condition que les clubs puissent y faire respecter un protocole sanitaire strict, dans le cas contraire, ils seront fermés. Le ministère des sports fera des contrôles.

Dans les stades, les jauges seront limitées à 5 000 personnes sans exception. Le préfet n'a plus le droit d'accorder des dérogations à partir de lundi. Le match de l'Aviron Bayonnais contre l'ASM Clermont (coup d'envoi 18h15) n'est donc pas concerné ce samedi, la jauge a été accordée à 6 000 spectateurs mais sans buvette après le match et pendant le match, une seule personne par groupe n'est autorisée à acheter et ramener les boissons. Les consommations se font assis. Interdit de manger debout.

 

►Appel au respect et contrôles renforcés 

Avec le passage en zone rouge, les pouvoirs du préfet des Pyrénées-Atlantiques en matière sanitaire sont renforcés. Mais dans ces nouvelles mesures Eric spitz "ne veut pas donner un coup d'arrêt à la vie économique, sociale et sportive", le préfet en appelle au civisme et au respect du protocole sanitaire "pour ne pas être obligé à prendre des mesures plus radicales comme la fermetures des bars et des restaurants" a-t-il dit.

A ce jour, il y a 55 dossiers de procédure contre des bars du département pour non-respect des mesures sanitaires. La préfecture a adressé 22 avertissements et ordonné sept fermetures d'établissements. Eric Spitz prévient que le délais sera ramené de plusieurs semaines à 24 heures entre le contrôle et la sanction.

Visiblement, certains bars ne jouent pas le jeu et desservent la profession. Les durées des fermetures seront également allongées.

Eric Spitz, préfet des Pyrénées-atlantiques

►Les chiffres du Covid multipliés par 25 en six semaines

 Lors de la conférence de presse, la directrice départementale de l'ARS, Maritxu Blanzaco, a fait le point sur l'évolution du virus qui s'est "fortement accéléré" depuis la fin août après un été où la circulation était faible. Les derniers chiffres font état d'un taux d'incidence de 57,2 cas pour 100 000 habitants et d'un taux de positivité de 3,9 %. Les 15/44 ans sont les plus touchés. Des chiffres à la hausse qui font que le département a été placé en zone rouge. "Le nombre de cas a été multiplié par 25 six semaines, c'est beaucoup" a commenté l'ARS. Depuis le 15 mai, il y a eu 1366 cas positifs détectés.

En revanche, le nombre de personnes hospitalisées reste faible avec une personne en réanimation et six hospitalisations, dont une à Pau et six à Bayonne (la personne en réanimation étant à Bayonne). Le nombre de passages aux urgences et les appels à SOS médecins sont stables.

L'ARS confirme que "le Pays basque et en particulier le littoral est plus touché que le reste du département". Des cas positifs ont été signalés dans deux EHPAD du Béarn, à Pau et à Oloron Sainte Marie. "Ce sont des cas positifs mais asymptomatiques, seul un résident symptomatique a été hospitalisé au centre hospitalier de Oloron", a précisé Maritxu Blanzaco.
 

► 18 clusters actifs dans le département

Le nombre de foyers est de 18 dont 15 dans le pays basques. Ces "clusters" sont suivis et font suite à des soirées festives entre jeunes et des troisièmes mi-temps. Deux foyers concernent les deux EHPAD de Pau et Oloron.
 

La situation n'est pas inquiétante car il s'agit de formes légères, beaucoup de cas sont asymptomatiques et il n'y a pas de forme grave mais, il ne faut pas pour autant baisser la garde.

Maritxu Blanzaco, directrice ARS 64

Concernant le dépistage, "la priorité sera donnée aux personnes symptomatiques, aux cas contact à risque et aux professionnels de santé". Les opérations de dépistage par Drive sont actives à Pau (même le samedi matin), à Bayonne, Anglet, et bientôt à Saint-Jean-de-Luz, avec des créneaux horaires pour les soignants. 
 
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