ETA : les 5 personnes interpellées toujours face au juge

Les cinq personnes de la société civile interpellées vendredi sont toujours auditionnées par un juge anti-terroriste alors que plusieurs manifestations de soutien ont eu lieu hier soir.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Nouvelles manifestations de soutien

Elles étaient plusieurs centaines de personnes hier soir à Louhossoa, réunies pour demander la libération des cinq personnes arrêtées vendredi. Un autre rassemblement a eu lieu à saint-Jean-Pied-de-Port.
De la même manière ce matin, des élus écologistes, réunis pour la dernières séance plénière de la Nouvelle-Aquitaine, ont manifesté leur soutien aux interpellés via les réseaux sociaux. Pancarte en main ils ont eux aussi exigé leur libération.
Par ailleurs une pétition en ligne demandant "la libération immédiate des artisans de la paix" a été signée par plus de 20000 personnes et un comité de soutien à Béatrice Haran-Molle a recueilli la signature d'une centaine de journalistes du Pays basque.

Gardes à vue

Hier les cinq personnes arrêtées ont été transférées à Levallois-Perret, siège des services antiterroristes, pour y poursuivre leur garde à vue. Celle-ci peut durer jusqu'à 96 heures. Elle devrait donc s'achever au plus tard ce soir à 21h. Les cinq interpellés seront ensuite possiblement présentés à un juge d'instruction et mis en examen. 

Rappel des faits

Le parquet antiterroriste avait ouvert une enquête préliminaire vendredi avec les qualifications "d'association de malfaiteurs terroriste et infractions sur la législation sur les armes et les explosifs en bande organisée, le tout en relation avec une entreprise terroriste". Le même jour "une importante saisie d'armes, d'explosifs et de munitions" avait été réalisée, selon le ministère de l'Intérieur. Au total, cette saisie représentait près de 2 m3 d'armement.
Cinq personnes avaient été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi chez Béatrice Haran-Molle à Louhossoa : Jean-Noël Etcheverry, co-fondateur de Bizi, d’Alternatiba et d’ANV-COP21, Michel Berhocoirigoin, co-fondateur et ancien président de la chambre d’agriculture alternative du Pays Basque, Stéphane Etchegaray, cameraman, Béatrice Haran-Molle, journaliste et Michel Bergougnian, coopérateur viticole. Ces personnes issues de la socété civile disent avoir voulu neutraliser les armes pour aider au processus de paix et au désarmement de l'organisation séparatiste basque.
En octobre 2011, l'organisation a renoncé à la violence, mais n'a pas remis ses armes. Elle tente de négocier sur le sort de ses quelque 400 membres détenus en France et en Espagne ce que les deux pays refusent.

Voyez le reportage d'Andde Irosbehere et Fabien Cordier réalisé hier soir à Louhossoa au Pays basque :
Les cinq personnes de la société civile interpellées vendredi sont toujours auditionnées par un juge anti-terroriste alors que plusieurs manifestations de soutien ont eu lieu hier soir.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information