Au moins 4 000 personnes ont défilé dans Bayonne. De nombreux élus de tous bords, français et espagnols, des militants, des journalistes, des familles.
Une manifestion pour demander la libération des 5 militants de la société civile interpellés hier soir près de Bayonne au Pays Basque.
Le cortège est parti de la Place des Basques à Bayonne à 16h ce samedi après-midi. Une dizaine de tracteurs ouvrait la marche.
La manifestation démarre à Bayonne Des milliers de personnes présentes @F3Aquitaine @F3euskalherri pic.twitter.com/v21ZQ9MNQn
— Stéphanie Deschamps (@StephanieF3EH) 17 décembre 2016
Derrière une foule impressionnante, des manifestants d'horizons très divers : des élus, des maires de l'intérieur du Pays basque, des journalistes et des anonymes très nombreux.....
De nombreux médias et manifestants à Bayonne après interpellations Louhossoa Des tracteurs sur place @F3Aquitaine pic.twitter.com/2WUszgspHn
— Stéphanie Deschamps (@StephanieF3EH) 17 décembre 2016
Dans le Vieux Bayonne, certains ont pris la parole pour réclamer la libération du dirigeant du mouvement écologiste Bizi!, Jean-Noël Etcheverry, dit Txetx, de Michel Berhocoirigoin, ancien président de la Chambre d'agriculture du Pays Basque, de Michel Bergougnian, coopérateur viticole dans l'appellation basque Irouléguy,et de deux journalistes indépendants, Béatrice Haran-Molle, ainsi que Stéphane Etchegaray. Ils ont été arrêtés à Louhossoa près de Bayonne lors d'une opération conjointe de la police française et espagnole.
Les noms des cinq de #luhuso applaudis et l'appel à continuer le processus de paix pic.twitter.com/O3CTrPt2i0
— Mediabask INFO (@MediabaskInfo) 17 décembre 2016
Pour Madrid et Paris, il s'agissait d'un "coup" porté contre l'organisation séparatiste basque qui a renoncé depuis 2011 à la violence.
Mais certains mouvements nationalistes et le président d'honneur de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), l'avocat Michel Tubiana, apportent une toute autre version : leur objectif était "détruire des armes" d'ETA et "les remettre aux autorités".