Le parquet antiterroriste de Paris a confirmé à l'AFP avoir immédiatement interjeté appel de cette décision. Lorentxa Beyrie, qui avait obtenu "un placement sous surveillance électronique probatoire à une libération conditionnelle".
"Un acharnement aussi incompréhensible qu'absurde"
Michel Tubiana, président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme et membre du collectif "Bake Bidea", qui milite pour les droits des prisonniers basques estime qu'il s'agit "d'un exercice de vengeance et d'irresponsabilité quant à la poursuite du processus de paix. On dirait que le parquet ignore le contexte et les mesures d'apaisement qui ont été mises en place ces dernières années", espérant que la cour d'appel "finisse par prendre acte des changements de paramètres au Pays basque".
Pour William Bourdon, avocat de Lorentxa Beyrie, cet appel "témoigne d'un acharnement aussi incompréhensible qu'absurde".
L'organisation ETA a annoncé en mai 2018 sa dissolution après quatre décennies de lutte armée.